Angelin Preljocaj - Empty Moves (Parts I, II & III)

du 17 au 28 février 2015
1h45

Angelin Preljocaj - Empty Moves (Parts I, II & III)

Angelin Preljocaj présente la forme complète de sa pièce abstraite inspirée de John Cage.
À partir d’une performance oratoire et musicale de John Cage, Angelin Preljocaj joue avec la matérialité des gestes et leur déploiement dans l’espace.
  • Intégrale en création

Et passe, délace, s’enchâsse ou lâche. Et passe, ressasse, à l’infini. Jamais le mouvement ne semble vouloir s’épuiser. Il court au corps à corps, se noue par instants, s’écoule en flux continu, tandis que des mots, pilés en phonèmes, malaxés en une suite aléatoire de sons, fusent à voix lente, imperturbables, dans un vacarme de huées.

Créé en plusieurs parties depuis 2004, Empty Moves s’écrit en trois actes au revers de la performance Empty Words, donnée à Milan en 1977 par John Cage, qui désintégrait le texte de l’essayiste et poète américain David Thoreau pour composer une partition sonore au hasard.

Suivant le même processus, Angelin Preljocaj vide les gestes de tout signifié et joue avec leur matérialité singulière, leur déploiement dans l’espace, leurs possibilités combinatoires, pour décliner les variations de sa propre syntaxe chorégraphique. Portée par quatre interprètes de haute précision, la danse ici récuse le discours ; elle se délie de l’injonction du sens et ravit les sens.

Gwénola David

Distribution en alternance.

  • La presse

« La démonstration de la beauté de la danse pure, de son pouvoir évident à déborder parfois la question du sens pour aborder celle de l'évidence, prend corps dans cette pièce. Un opus majeur de Preljocaj versant “abstrait”. » Rosita Boisseau, Télérama

« Empty moves est un laboratoire : Angelin Preljocaj y invente des gestes inédits, des combinaisons de corps, des passes et des portés nouveaux, un vocabulaire plus coulé et moins angulaire qu’à ses débuts. Pour éclairer sa démarche il s’en remet à John Cage : Empty words est une suite aléatoire de phonèmes prononcés lors d’un concert à Milan, la démonstration en acte que l’abstraction existe. Et qu’elle est insupportable puisque le public hue violemment le performer imperturbable. Trente ans après, Empty moves poursuit la même démarche : malgré leur inaliénable matérialité les quatre danseurs refusent de signifier. Ils ne racontent rien, récusent tout discours, toute émotion ou thématique, et déroulent continûment un flux de mouvement inexorable. Ainsi ils imposent la jouissance de leur existence, salués par un public qui a admis sinon d’entendre, du moins de regarder l’abstraction. » Agnès Freschel

« Avec Empty moves, Angelin Preljocaj, le chorégraphe contemporain le plus distribué en France et à l’étranger, révèle de façon spectaculaire que la passion qui l’anime est la force pure des corps en mouvement. Sur le plateau nu, les danseurs du Ballet Preljocaj ne démontrent rien, ne racontent rien, ils ne font qu’exprimer leur être de manière bouleversante, offrant une présence dans l’espace, dessinant des formes, des lignes et des états.(…) Les corps s’imbriquent, souvent lentement, se portent, s’élèvent, s’enroulent et testent leur poids et leur élasticité dans des harmonies nouvelles, zen et envoûtantes. » Le Figaro, 06 avril 2006

« Dans cette partie à quatre, tous les coups sont permis, mais chacun écoute l’autre. A regarder leurs gestes simples, à sentir leurs poids lorsqu’ils pèsent l’un sur l’autre, sans se préoccuper de ce que cela pourrait signifier, ou avec quoi cela pourrait entrer en résonance, on se repose attentifs aux seules variations kinesthésiques. On saisit une fois de plus que l’abstraction a du bon. Elle vous laisse en paix, sans imposer ni larme, ni rire. Empty moves joue avec le vide et cela n’a rien de vain. » Libération, 06 avril 2006

Sélection d’avis du public

Beau et impressionant Par Laurent R. - 3 mars 2015 à 16h07

Magnifique performance.... on oublie vite la bande son (JCage, qui surprend mais fianlement porte la choregraphie à moin sque ce ne soit m'inverse...) Danseurs remarquables... 1h45 sans interruptiion ! Magique pour qui aime le travail de A. Preljocaj. .

Par Alain S. - 27 février 2015 à 22h34

ce spectacle est d'un niveau excellent pour qui aime le travail créatif des danseurs

Par Alain S. - 27 février 2015 à 22h31

j'ai beaucoup aimé ce spectacle rigoureux et créatif et les danseurs sont des artistes impeccables

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Beau et impressionant Par Laurent R. (1 avis) - 3 mars 2015 à 16h07

Magnifique performance.... on oublie vite la bande son (JCage, qui surprend mais fianlement porte la choregraphie à moin sque ce ne soit m'inverse...) Danseurs remarquables... 1h45 sans interruptiion ! Magique pour qui aime le travail de A. Preljocaj. .

Par Alain S. (2 avis) - 27 février 2015 à 22h34

ce spectacle est d'un niveau excellent pour qui aime le travail créatif des danseurs

Par Alain S. (2 avis) - 27 février 2015 à 22h31

j'ai beaucoup aimé ce spectacle rigoureux et créatif et les danseurs sont des artistes impeccables

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Théâtre de la Ville-Sarah Bernhardt

2, place du Châtelet 75004 Paris

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Spectacle terminé depuis le samedi 28 février 2015

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