Entre Bénin et Brésil
Les morceaux
L'album
Habitée par le patrimoine musical de ses racines africaines et gagnée par une fièvre pop occidentale, Angélique Kidjo, qui a notamment travaillé avec Gilberto Gil, Dave Matthews ou Santana, a l’art d’entrecroiser les traditions musicales de l’Afrique de l’Ouest avec le funk, le jazz ou le rythm & blues.
En véritable citoyenne du monde, elle explore de nouveaux horizons où s'enchevêtrent les influences de son Bénin natal et les sonorités des rythmes brésiliens. Avec son nouvel album, Oyaya !, elle visite ainsi la diaspora caribéenne à travers le calypso, la salsa ou le meringue pour un périple entre Bahia, Haïti, La Barbade ou Sainte Lucie.
Un groove volcanique servi par une artiste à la voix d’or, rebelle et séduisante !
Chant : Angélique Kidjo
Guitare : Lucien Zerrad
Basse : Thierry Fanfant
Batterie, percussions : Latabi Diouani
Claviers : Thierry Vaton
Oyaya est le dernier volet d’une trilogie explorant les racines africaines de la musique américaine (Oremi) et Brésilienne (Black Ivory soul). Oyaya mélange langues africaines et française, dans des sonorités issues de la diaspora Caribéenne.Les treize chansons de l’album ont été co-écrites avec son mari, Jean Hebrail, sur des musiques aux accents des îles, salsa, calypso, meringue et ska.
L’album, produit par Steve Berlin (Los Lobos, Los Super Seven) a été co-produit et arrangé par Alberto Salas avec des musiciens africains et sud-américains. Il est dédié à la mémoire du grand ami d’Angélique Kidjo, Timothy White, écrivain et rédacteur en chef de Billboard.
Oyaya est né au gré des voyages d’Angélique Kidjo dans les Caraïbes où elle retrouve ses racines historiques et musicales. Haïti, La Barbade, Ste-Lucie… Mais c’est son séjour à Cuba qui a été le plus déterminant. C’est là qu’elle retrouve cette mémoire de l’humanité à travers une musique dans laquelle elle reconnaît les dialectes et idiomes familiers issus du commerce des esclaves jusque dans son pays natal, le Bénin, d’où Angélique Kidjo s’est exilée pour fuir la censure d’un état totalitaire, avant de résider en France et les USA.
Le principal thème d‘Oyaya (qui veut dire "joie" en Yoruba) est la réunification des êtres à travers la musique et son histoire. Cette joie, servie par une voix exceptionnelle, est le ciment entre les liens subtils qui unissent les musiques ancestrales aux mélodies contemporaines.
Le monde comme un bébé, co-écrite par Angélique Kidjo, Jean Hebrail et Pierre Grillet est un duo avec Henri Salvador, une antique mazurka, née aux confluents des routes du trafic d’esclaves entre l’Europe et les îles.
Chantée en mina, Adje Dada accompagné d’une Cora Malienne, est une fable sur le mensonge.
Dans "La fois qu’y fallait pas, un tcha-tcha cubain, Kidjo met l’accent avec humour sur les relations de couple.
Oulala raconte l’histoire d’Aminta qui malgré tous les avatars de la vie ne perd jamais courage, le tout sur un rythme meringué, avec le célèbre joueur de steel-drum Andy
Narrel.
Mister Love est un boléro cubain, l’expression de l’amour véritable.
Congoleo, chantée en Fon, est une scintillation calypso couplant orgue moderne et balafon, un xylophone guinéen, secoué par les rythmes interdits qu’inventèrent les esclaves à Trinidad.
Mutoto Kwanza, un ska jamaïcain en Mina togolais, est né lors d’un séjour en tant qu’ambassadrice de bonne volonté pour l’UNICEF en Tanzanie. Dans les villages ravagés par le Sida, on chante
Mutoto Kwanza : "Les enfants d’abord"….
C’est encore la quête de joie que l’on retrouve dans Seyin Djro, une bomba portoricaine.
Dje dje l’aye nous fait entendre la voix et la guitare de Jacob
Desvarieux, de Kassav, un air Haïtien de kompa.
Conga Habanera, une sensuelle salsa en Fon, sur des sons de percussions Batas amenés par les esclaves nigérians, et qui racontent d’antiques légendes.
Macumba, inspirée du changui cubain, met l’accent sur les talents et qualités de tout un chacun.
Djovamin Yi, est dédié à la reine de la salsa, Célia Cruz, avec laquelle Angélique a chanté lors d’un concert memorable à Paris.
Bissimilai, sur le modèle de la plena portoricaine, est traversé par un chœur de femmes africaines, proche du gospel.
16, place Stalingrad 92150 Suresnes
Navette gratuite Paris - Suresnes : Une navette est mise à votre disposition (dans la limite des places disponibles) pour vous rendre aux représentations du Théâtre.
Départ de cette navette 1h précise avant l’heure de la représentation (ex. : départ à 19h30 pour une représentation à 20h30), avenue Hoche (entre la rue de Tilsitt et la place Charles de Gaulle-Étoile), du côté des numéros pairs. À proximité de la gare Suresnes-Longchamp (Tram 2), la navette peut marquer un arrêt sur le boulevard Henri-Sellier (à l’arrêt des bus 144 et 244 (direction Rueil-Malmaison), 25 minutes environ avant la représentation. Faites signe au chauffeur.
La navette repart pour Paris environ 10 minutes après la fin de la représentation, et dessert, à la demande, l’arrêt Suresnes-Longchamp, jusqu’à son terminus place Charles de Gaulle-Étoile.