La pianiste Anna Vinnitskaya entre la virtuosité de Chopin et les couleurs de Ravel.
C’est peu dire que la jeune russe Anna Vinnitskaya, installée désormais depuis plusieurs années en Allemagne, a grandi dans un milieu où la musique est reine. Qu’on en juge : son grand-père était chef d’orchestre à l’Opéra d’Odessa, ses parents sont tous deux pianistes et professeurs de piano, son oncle Alexander Vinnitski, élève d’Oïstrakh, est un violoniste concertiste qui enseigne aujourd’hui au Conservatoire d’Helsinki, son frère est percussionniste… Elle-même Premier Prix du Concours Reine Elisabeth en 2007, elle mène une brillante carrière comme récitaliste, soliste et enseignante.
Pour ce premier récital au Théâtre des Champs-Elysées, elle a choisi de puiser dans un répertoire qu’elle connaît sur le bout des doigts pour l’avoir pratiqué à la scène ou au disque. Début de soirée avec Schumann puis Chopin qu’elle a gravé récemment et dont elle sait rendre toutes les nuances. Enfin, Ravel, pour qui elle avoue une profonde admiration, - « Ravel me captive par ce qu’il recèle à la fois de pur et d’enfantin, de secret, de direct, de naïf presque, et d’exceptionnellement savant ». Elle devrait ainsi ce soir faire démonstration de toute la palette de sa virtuosité technique comme de son sens des couleurs.
Schumann Arabesque op. 18
Sonate n° 1 op. 11
Chopin Impromptus op. 29, op. 36, op. 51
Fantaisie-Impromptu op. posth. 66
Ravel Valses nobles et sentimentales
La Valse
15, avenue Montaigne 75008 Paris