Anne Tappon - Borderline

Une victime de l’humour déjanté
Une comédienne complètement givrée
Comédie, danse et chant

• Une victime de l’humour déjanté

Finaliste du 1er Marathon du Rire de Paris, cette ex-danseuse est bien malade de la tête. Tantôt majorette accroc au vibromasseur à poignée agrippante et testicules adaptables, tantôt cocaïnomane, aux T.O.C drolatiques, Anne Tappon est une victime de l’humour déjanté. Et c'est très drôle !

Borderline : n.m. (mot angl., ligne de démarcation). Structure pathologique de la personnalité, où sont juxtaposés des éléments d’ordre névrotique et des éléments psychotiques et qui constituerait une organisation de défense contre la psychose.
Syn. : cas, état limite.
Psychose : n.f. Affection mentale caractérisée par une altération profonde de la personnalité et des fonctions intellectuelles, et le fait que le sujet n’a pas conscience de son état.

Haut de page

• Une comédienne complètement givrée

« Anne Tappon est une comédienne complètement givrée. Voilà la première des choses qui m’a emballé chez elle. La rigueur et la précision qu’elle met dans chacun de ses personnages a été la seconde et très agréable surprise qui me donna définitivement l’envie de m’associer avec elle et de devenir son metteur en scène.

De plus, Anne est issue du monde de la danse, que je connais bien, et où la discipline est de rigueur ce qui lui donne également cette aisance à se déplacer sur le plateau. Elle sait prendre l’espace, s’en servir et le mettre de manière inattendue au service des situations complètement loufoques dans lesquelles se retrouvent ses personnages tels que sa chorégraphe contemporaine totalement déjantée, Marilyn autre personnage aux performances physiques surprenantes par trop de produit consommé, ou encore cette fameuse Chantal ayant ses propres techniques particulières mais techniques quand même pour rester la plus belle.

Je ne vous parlerai ni de la majorette, ni de Claire passant une commande des plus étranges à La Redoute mais au contraire vous invite vivement à découvrir celle qui, à mon avis, risque de faire parler d’elle, j’ai cité la très jolie, farfelue Anne Tappon et tous ses autres personnages vraiment plus allumés les uns que les autres. »

William Pasquiet

Haut de page

• Comédie, danse et chant

« Dire que j’ai toujours été le clown dans ma famille ne serait vraiment pas très original… Mais dire qu’en grandissant, raconter mes malheurs, mes tracas quotidiens et mes péripéties amoureuses faisait rire mon entourage est une réalité qui n’est sans doute pas donnée à tout le monde ! Je rêvais d’être danseuse mais au fond, j’avais l’envie de monter sur scène pour faire rire depuis toujours. En 2000, ma rencontre avec Laura Scozzi (qui se définit elle-même comme metteur en scène de danseurs dont le vecteur principal est l’humour) a été déterminante : pour la première fois, je prenais conscience que je pouvais aussi faire rire le public. L’idée a mûri dans ma tête et poussée par mes amis, j’ai commencé à écrire…

J’ai puisé l’inspiration dans ma propre vie, dans celle de mes proches et dans l’observation de ce qui m’entoure chaque jour, où que je me trouve. Je voulais créer un spectacle qui mêle la comédie, la danse et le chant. Un mélange de paillettes, de folie, d’humour et d’émotion. Sont nés des personnages de femmes victimes de leur corps, de leur karma, de l’amour, de la solitude et même de leur culotte ! Elles ont toutes leurs caractéristiques propres : leur façon de parler, de se mouvoir, leurs failles, leur humanité et, aussi, de toute évidence, chacune un petit bout de moi...

Guidée par William Pasquiet, mon metteur en scène, je me suis amusée à trouver le décalage, à mettre en avant le côté tordu et toqué de ces personnages qui se retrouvent dans des situations plus ou moins réalistes. Je voulais un spectacle duquel le public ressortirait avec le sourire, sans trop savoir ce qui s’est passé précisément, comme lorsqu’on se réveille tout léger et heureux et qu’on ne se souvient pas de son rêve…

« Borderline » parce que c’est dans l’état critique que, peut-être paradoxalement, ressort le comique des situations. »

Anne Tappon

Haut de page