Antoine Bataille, pianiste – compositeur - improvisateur - bricoleur de sons- nous présente, Combine, sa dernière œuvre. Faite de tensions hantées rappelant Radiohead, sa musique oscille entre Debussy et le psychédélisme progressif des Pink Floyd. Son approche physique du piano et sa liberté d’improvisation, ne sont pas sans rappeler les transes d’un certain Keith Jarrett. De la musique imagée où l'on ne s'ennuie jamais...
Après trois années de travail souterrain fait d’expérimentations, de recherches, d’explorations divergentes, Antoine Bataille a souhaité faire se croiser de manière « bâtarde » des voies parallèles.
Il s’agissait avant tout de combiner différentes couleurs sonores en assemblant pianos (acoustique et électrique) voix et filtres par l’intermédiaire de pédales de sampling. Sans aucun son préenregistré, cet instrument hybride a permis à Antoine Bataille de poursuivre une démarche solitaire en disposant d’une totale liberté d’exécution.
En réaction aux années précédentes consacrées à l’enregistrement de tableaux, le pianiste a imaginé ces concerts avec le désir de les faire évoluer dans le fond comme dans la forme, en contraste les uns par rapport aux autres. Les séjours en résidence ont permis à Antoine Bataille d’aboutir à ce projet Combine après d’incessants essais, croisements, remises en question…
PHASE I
2006-2007 Résidence aux Déchargeurs
2005 Tournée
Partant d’une volonté de concevoir un instrument hybride aux multiples couleurs, le projet Combine s’est progressivement enrichi de différents claviers, flûtes, percussions… présentant un plan de scène particulièrement dense.
PHASE II
2008 Résidence aux Déchargeurs
Après avoir exploré de nombreuses configurations, Antoine Bataille a souhaité, parallèlement à sa quête d’épure musicale, alléger radicalement tout aspect matériel pour se recentrer sur le piano accompagné d’un unique clavier électrique de deux octaves.
PHASE III
2009 Enregistrement de l'album Combine
2009 Résidence au théâtre de Nesle
En réaction aux tables rases incessantes, caractéristiques des précédentes phases, cette étape tend à creuser à affiner, à modeler, à malaxer un matériau invariable.
« …Pianiste, compositeur et improvisateur, Antoine Bataille bricole les sons pour combiner une musique entre acoustique et électrique. Ses outils : des pédales de sampling , sa voix, son piano, etc… Un artiste aux multiples horizons, pianiste et compositeur sans frontière de genres qui mêle joyeusement et douloureusement voix, piano et électro… » Le Figaro
« …Encerclé de claviers, de pédales et de micros, Antoine Bataille échafaude ses chorégraphies sonores, pièces montées d’échantillons instrumentaux et vocaux. Son art est celui de la composition improvisée, de la boucle harmonique et de la superposition de phrases musicales. Créateur d’effets et metteur en scène de sa propre musique, Bataille compose, interprète, se sample, s’éclaire. Entre Debussy, Satie et Magma !...Un spectacle total où musique, création, mise en scène et improvisation sont traitées dans une vision artistique globale. Une démarche narrative et très libre… » La Terasse
« …On plonge à oreilles jointes dans son univers intimiste. Le jeune musicien habité évoque tour à tour un Satie électronique, un Sigur Ros sans emphase, un Robert Wyatt à lunettes ou un Tiersen sans le sou… Bataille collectionne avant tout les mélodies atmosphériques, les superpose, les expose et les entrecoupe de courts textes susurrés sur la pointe des cordes vocales. Tout son arsenal de samples créés en direct lui permet d’enchaîner le spectacle sans pause ni entracte : une heure de musique imagée où l'on ne s'ennuie jamais …Il réussit un petit exploit : produire une musique cinématographique qui se suffit à elle-même… » Even
« …Il réussit à créer un univers très particulier dans lequel on se laisse dériver, emporter, aspirer…Le monsieur est bricoleur et se joue de superpositions sonores, superbes et inclassables. Et régulièrement, il se laisse aller à quelques révélations épanouies dans un murmure, chuchotant, nostalgique, des contrées oubliées…. Lorsqu’on y est, on en veut plus partir : Quand le dernier son a fini de se perdre dans nos oreilles, on reste comme des mômes de trois ans devant un sapin de Noël … » Chroniquesdalalunelo
« …Il vaut urgemment la peine d’être écouté : Le musicien échafaude ses chorégraphies sonores, pièces montées d’échantillons instrumentaux et vocaux comme un artisan et nous, auditeurs en sommes troublés ; Mme « Musiques improvisées » et Mr « Classique » se rencontrent et, quelle aubaine, on assiste à une œuvre inventive et envoûtante… Un jeune compositeur, interprète de grand talent : Après Yann Tiersen, il faudra compter avec Antoine Bataille !.. » Le Top Numéro 1
« Musique, planante, rêveuse, au piano et synthétiseur et poésie noire… Antoine Bataille nous présente un spectacle très original, et d’un intérêt auditif passionnant… Il nous berce d’un surréalisme rare, et précieux… A ne pas rater ! » Agenda-Culturel
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris