Depuis ses premiers prix internationaux il y a une quinzaine d’années, Antoine Tamestit a collectionné les plus grands bonheurs qui s’offrent à un altiste, d’Harold en Italie au concerto de Bartók, sans négliger les plaisirs de l’enseignement, ni ceux de la musique de chambre au sein du trio Zimmerman.
Depuis quelques années, il y ajoute les joies de la direction d’orchestre. De Bach à Britten, en passant par Brahms et Hindemith, et avec un nouvel arrangement d’une complainte de Dowland (1597), il a conçu un programme pour alto et orchestre à cordes qui célèbre les douceurs de la mélancolie.
Célébrer la mélancolie ? Plutôt que la fuir ? Oui ! Car comme le prouve ce programme délicat, il n’est parfois rien de plus apaisant que les peines partagées, que les tristesses comprises, que les larmes qu’on laisse enfin couler.
Au programme
Bach Choral Vor Deinen Thron tret ich hiermit BWV 327
Hindemith Trauermusik, suite pour alto et orchestre à cordes
Dowland If My Complaints Could Passions Move (arrangement pour alto et orchestre, création)
Britten Lachrymae op. 48, réflexions sur un chant de John Dowland
Brahms Quintette n° 2 op. 111 (arrangement pour orchestre à cordes)
15, avenue Montaigne 75008 Paris