Armstrong Jazz Ballet

Au travers de pièces étourdissantes de prouesses techniques et artistiques, Géraldine Armstrong sait transcender un public alors en parfaite communion avec les danseurs. Quatre tableaux différents composent ce spectacle, des plus émouvants aux plus entraînants. « Carte Postale », le premier des tableaux, plonge le public dans un bain estival, dans un aiguisement des sens qui le laisse pantelant. C’est un appel des ancêtres que nous convie le 2ème tableaux, « Ancestors Calling », où toute la compagnie occupe à merveille la scène, sur des musiques de Maiolo ou de Killian. Le 3ème volet, sur fond d’amitié, est un hommage vibrant à Michel Pétrucciani, comportant un solo de Myriam Soulanges. Sur un fond de gospel, de musique afro et de blues, le dernier tableau « Mama Kinte Blues » exprime le sud, la vie des cueilleurs de coton transportés sur le nouveau monde pour servir d’esclaves.