Ce ballet tient une place toute particulière dans le répertoire du Ballet National de Cuba.
L'histoire de Giselle au Ballet National de Cuba commence avant même la création de la compagnie en 1948. Le 2 novembre 1943, avec le Ballet Theatre, Alicia Alonso incarne le rôle-titre au Metropolitan Opera de New York. Plus qu'une soirée mémorable, ce spectacle marque le début d'une interprétation de référence, notamment au 2e acte, où la petite paysanne trahie, devient un esprit de l'au-delà, une « âme de la danse ». Alicia Alonso donne alors une impression d'immatérialité.
En tant que chorégraphe, Alicia Alonso transcende Giselle, permettant au ballet d'atteindre une nouvelle dimension poétique. L'intrigue concise, loin de se diluer dans les successions des diverses danses, est intimement liée à la chorégraphie, destinée à relier les deux actes entre eux, dans une homogénéité stylistique et théâtrale.
Ainsi, à l'acte I, Alicia Alonso - pendant la pantomime de la mère de Giselle annonçant sa crainte de voir sa fille se transformer en Wili - fait apparaître un spectre au fond de la scène. Elément fantastique prémonitoire de ce qui va se passer à l'acte II.
Au Pas de deux des paysans (dit aussi des « vendangeurs ») du premier acte - divertissement ajouté qui ralentit l'action - Alicia Alonso substitue un Pas de dix réunissant les amies et amis de Giselle, qui entourent déjà le personnage, recentrant ainsi l'intérêt sur le rôle principal. Sa vision du deuxième acte est très romantique et joue sur l'illusion, le surnaturel d'un autre monde (arabesques doucement déployées, ralentissements des tours, comme en apesanteur).
En 1966, Alicia Alonso reçoit le Grand Prix de la Ville de Paris pour sa version de Giselle et pour son interprétation personnelle du rôle-titre, lors du 4e Festival de Danse au Théâtre des Champs Elysées.
La version de Giselle d'Alicia Alonso entre au répertoire du Teatro Colón de Buenos Aires en 1958, de l'Opéra de Paris en 1972 (elle y sera dansée jusqu'en 1986), du Ballet del Teatro de Bellas Artes de Mexico en 1976, du Ballet de l'Opéra de Vienne en 1980, du Ballet du Théâtre San Carlo de Naples en 1981, et du Ballet du Théâtre National de Slovaquie en 1989.
Livret : Théophile Gautier et Henri Vernoy de Saint-Georges, d'après un poème d'Heinrich Heine
Chorégraphie : Alicia Alonso, d'après la chorégraphie originale de Jean Coralli et Jules Perrot 1948
Musique : Adolphe Adam
Décors et costumes : Salvador Fernández
Distribution :
Giselle :
Anette Delgado (16, 17 et 28 juillet), Viengsay Valdes (18 et 29 juillet), Hayna Gutierrez (19 et 26 juillet),
Yolanda Correa (20 juillet), Sadaise Arencibia (27 juillet)
Albrecht : Joel Carreno (16, 17 et 28 juillet), Romel Frometa (18 et 29 juillet), Eliar Bourzac (19 et 26 juillet), Javier Torres (20 juillet), Miguelangelo Blanco (27 juillet)
Hilarion : Javier Torres (16, 17, 27 et 28 juillet), Michelangelo Blanco (18, 20 et 29 juillet), Joel Carreno (19 et 26 juillet)
Reine des Wilis : Sadaise Arencibia (16, 17 et 19 juillet), Yanela Pinera (18, 20, 27 et 29 juillet), Yolanda Correa (26 et 28 juillet)
J'ai été plutôt déçue par cette version de Giselle, que j'ai trouvée un peu ronflante. Je suis pourtant fan de tous les types de danse, donc ce n'est pas les "codes du classique" qui m'onté dérangée, mais je me suis ennuyée pendant une bonne partie du spectacle. La magie de l'acte 2 dont tout le monde parle ne m'a pas du tout touchée, j'ai trouvé ça long, lent et ennuyeux. Mais ça n'est que mon avis...
J'ai été plutôt déçue par cette version de Giselle, que j'ai trouvée un peu ronflante. Je suis pourtant fan de tous les types de danse, donc ce n'est pas les "codes du classique" qui m'onté dérangée, mais je me suis ennuyée pendant une bonne partie du spectacle. La magie de l'acte 2 dont tout le monde parle ne m'a pas du tout touchée, j'ai trouvé ça long, lent et ennuyeux. Mais ça n'est que mon avis...
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