Biréli Lagrène (banlieues bleues)

Adulé aux quatre coins du monde, Biréli incarne l’âme de la guitare manouche, alors qu’’il génère « sa » musique et fait fi des catégories.

Pour Biréli, suivre les traces de Django Reinhardt, ça consiste surtout à respecter son esprit frondeur. C’est pourquoi l’Alsacien n’a jamais accepté de se laisser enfermer dans des cases. Héraut du renouveau du jazz manouche grâce à son étourdissant « Gypsy Project », le guitariste n’a eu de cesse de faire des allers-retours endiablés entre swing acoustique et jazz électrique.

Django écoutait Brahms, Debussy, Ravel et du jazz ? Biréli s’est nourri de Bach, Wes Montgomery, Van Halen, et Sinatra, dont il a confié que la façon de chanter du crooner avait beaucoup influencé son jeu. Qui, au milieu de son groupe de fidèles complices, reste l’un des plus éblouissants jeux de guitare jazz au monde.