Un récital où l’imprévisible percussionniste et vocalchimiste vide son sac de scats, de raps avec accents et de chants en sons bien pensés.
Avec son « Bo vélo de Babel » abracadabrantesque, l’éternel complice de Bernard Lubat tend des fils entre chanson et jazz, scat et tchatche, blues et musette, rap et musiques traditionnelles, autour d’un axe central : l’oralité, la musicalité des langues et des parlers anciens ou nouveaux. Seul sur scène avec sa dégaine digne d’un Jacques Tati sonique, André Minvielle explore les petites musiques de la langue quand on la tire et se fait « facteur d’accents, facteur d’abcès en matière d’identité. » Armé de son savoir-improviser et de quelques instruments et percussions de fortune – dont une boite à boucle et une bouteille en plastique électrique-, ce jongleur de syllabes parvient à plonger le spectateur dans un univers musical et poétique à nul autre pareil.
Avec André Minvielle (voix, bouteille électrique, wave drum, boîte à boucle).
Plus de dix ans après leurs débuts, les mousquetaires des cuivres se font sextette pour donner un coup de fouet au rock des 70’s.
Un journal intime, on y met ce qu’on veut. Sylvain Bardiau, Frédéric Gastard et Matthias Mahler ont donc bien choisi leur alias en 2006. Avec leur alliage inattendu (trompette, saxophone basse, trombone), ils sont devenus la fanfare de poche la plus détonante et sollicitée de l’Hexagone. L’un de leurs défis les plus symboliques demeurait Lips on Fire, en 2011 : un projet de relectures acoustiques de… Jimi Hendrix. Comme après tout bon blockbuster, ils ont tout naturellement eu envie d’imaginer une suite : avec Lips on Fire II, ils invitent à présent trois électrons libres du Sacre du Tympan pour halluciner autour de Bob Dylan, Can ou Frank Zappa. Sensations garanties.
Avec Sylvain Bardiau (trompette), Frédéric Gastard (saxophone basse, MS20), Matthias Mahler (trombone), Guillaume Magne (guitare, Rémi Sciuto (voix, saxophones, claviers), Emiliano Turi (batterie).
Place Marcel Pointet 93240 Stains