Un dialogue musical qui enjambe les siècles, on découvrira les préoccupations communes des deux hommes, notamment pour les musiques folkloriques hongroises, leurs rythmes polymétriques et leurs formes si contrastées.
Lorsqu’il compose son Trio pour violon, cor et piano en 1982, György Ligeti le conçoit « comme un hommage à Brahms, dont le Trio avec cor (1865) flotte dans les cieux musicaux comme un incomparable exemple. Cependant, il n’y a dans ma pièce ni citation ni influence de la musique de Brahms ; mon Trio a été écrit vers la fin du XXe siècle, et il est, par sa construction et son expression, une musique de notre temps. »
Dans ce dialogue musical qui enjambe les siècles, on découvrira les préoccupations communes des deux hommes, notamment pour les musiques folkloriques hongroises, leurs rythmes polymétriques et leurs formes si contrastées.
Entre ces deux trios, un interlude inattendu, avec une œuvre courte et culte de Gérard Grisey, l’étrange Stèle pour deux percussionnistes.
György Ligeti
Trio, pour violon, cor et piano
Diégo Tosi, violon
Jean-Christophe Vervoitte, cor
Sébastien Vichard, piano
Gérard Grisey
Stèle, pour deux percussionnistes
Gilles Durot, Samuel Favre, grosses caisses
Johannes Brahms
Trio en mi bémol majeur op. 40, pour violon, cor et piano
Avec les Solistes de l'Ensemble intercontemporain.
1, place du Châtelet 75001 Paris