Nicolas Briançon vient mettre en scène un cabaret coquin, grivois, canaille, érotique, tout en sensualité, où se mêleront textes et chansons…
Avec notamment Clara Morgane et Michel Dussarat !
Il m’a semblé urgent en ces périodes de retour à l’ordre moral, de résurgence de conneries religieuses de toutes sortes, de dictatures de bon goût bobo et de diktats de tous ordres, d’aller voir un peu dans le passé ce que nos prédécesseurs inventaient pour parler du domaine interdit entre tous : le cul.
Le cul qui est le souci premier d’à peu près tout le monde, et dont on ne parle finalement que très peu. Le cul, au sens large, pour parler de la pratique, de l’objet, des manières de l’aborder et des préférences (il en est tant !) qu’on peut avoir dans ce domaine. Le cul comme pour comprendre cette planète bien plus mystérieuse que Mars ou que Jupiter et qui, bien qu’on y ait marché plus d’une fois, recèle encore tous ces mystères. Je précise, un peu tard que lorsque je dis le cul, je le pense au sens large et pas uniquement dans sa partie anatomique. Le cul, le sexe, la partie de jambe en l’air, la carambouille, le zigzig, pour employer des mots hélas tombés en désuétude. Se faire tamponner le butoir, ou faire revenir à feu doux, pour parler clairement. Tant de mots pour dire la chose.
Il a fallu faire un choix, bien arbitraire, mais assumé, pour chanter, dire et fêter ce moment joyeux et plaisant (dans le meilleur des cas, bien sûr, c’est-à-dire lorsque deux adultes libres et consentants ont décidé de passer un joyeux moment). Et c’est un déferlement puissant de saines gaudrioles, mes amis, qui m’est tombé sur la tête. Quelle incroyable source d’inspiration ! Quel flux ! Quelle luxuriance et quel bonheur. En voici quelques-uns, qui vous feront rire, chanter et qui peut-être réveilleront en vous la meilleure partie de vous-même. C’est tout le mal que je vous souhaite. Venez à deux sinon vous risquez de vous sentir très seul en sortant…
Nicolas Briançon
Les Rouilles encagées (Benjamin Peret)
À l’église (texte de Germain Nouveau)
Thérèse (texte de Luis de Gongora)
Ah vous dirais-je maman (chanson traditionnelle / Colette Renard)
La Semaine (Anonyme)
Dieu fit le con (texte de Théophile Gautier)
Éloge du con (texte de Mathurin Regnier)
Sonnet d’arvers… à revers (texte de Victor Hugo)
Ce qu’il me faut (texte d’Alfred de Musset)
L’Examen de Flora (texte de Louis Protat)
La Branleuse (texte d’Albert Glatigny)
La Ventriloque (texte de Théophile Gautier)
La Tapette en bois Hombres, Poème XI (texte de Paul Verlaine)
Monte sur moi (texte de Paul Verlaine)
Le Tsoin-tsoin (chanson de Scotto)
Il est doux d’aller le soir (texte de Laurent Tailhade)
Aimons (texte de La Fontaine)
Poème à Lou (texte de Guillaume Apollinaire)
La Balade du fumeur dans Paris (chanson Baitzouroff)
Fortunes (texte de Robert Desnos)
Soeur Luce (texte de Alexis Piron)
Femmes (texte de Mathurin Regnier)
Solitude (texte de Théophile Gautier)
J’aime les cons (texte de Pierre Motin)
Les Nuits d’une demoiselle (chanson de Colette Renard)
L’Affinité des Chairs (texte de Guy de Maupassant)
Elle avait une bouche énorme (texte de Théodore Hannon)
Il fait chaud ce soir (texte de Pierre Louys)
La Vicieuse (texte de Louis Perceau)
En revenant de Charenton (chanson traditionnelle / Les Frères Jacques)
Je n’aime pas (texte de Pierre Louys)
La Digue du cul (chanson traditionnelle / Les Frères Jacques)
69 (texte de Guy de Maupassant)
Ça monte sur ton lit (texte de Guy de Maupassant)
Tape ta pine (chanson traditionnelle / Les Frères Jacques)
Allons à Lorient (chanson traditionnelle / Les Frères Jacques)
Trois orfèvres (chanson traditionnelle / Les Frères Jacques)
Les Fesses (chanson traditionnelle / Les Frères Jacques)
faut bien 10 minutes pour rentrer dedans.... Après, ben après on s'y fait :)
faut bien 10 minutes pour rentrer dedans.... Après, ben après on s'y fait :)
7 rue Louis Le Grand 75002 Paris