C’est dans un collage se concentrant exclusivement à Pierre-Henri Cami, écrivain populaire de l'entre-deux-guerres, spécialiste du théâtre loufoque, « le plus grand humoriste in the world » d'après Chaplin, qu’est concocté un cabaret tout en finesse, délirant à souhait, souvent grinçant mais toujours furieusement drôle.
Les Camisarderies tiennent de la gourmandise où l’on peut savourer chaque saynète indépendamment des autres, chacune d'entre elle étant confectionnée avec soin et avec son parfum propre. Elles sont virevoltantes, allant de surprises en surprises. La musique qui s’y développe s'inspire de celle des cafés-concerts : joyeuse et entraînante elle invite le spectateur à suivre les personnages dans leurs incursions au bizarre pays des camisards.
La seconde moitié du spectacle s'enrichira de la fascination pour l'exotisme qui animait les Années Folles grâce à des instruments aux sonorités plus exotiques : une véritable invitation au voyage.