Campo Santo, impure histoire de fantômes

le 8 juin 2017
1h15 environ

Campo Santo, impure histoire de fantômes

À la fois installation et concert, Campo Santo nous invite à questionner les ruines de nos sociétés et l’usure du temps, à partir pour le Grand Nord et à parcourir cette cité oubliée dans laquelle Jérôme Combier et Pierre Nouvel ont passé plusieurs jours pour collecter images et sons. Campo Santo est aussi une histoire de fantômes, cette déambulation s’attache à l’histoire d’hommes et de femmes qui ont habité cette ville du Spitzberg, qui y ont travaillé, vécu, et ont laissé là, les traces de leur existence.

Campo Santo propose l’exploration d’un lieu oublié : Pyramiden, autrefois ville fleuron de la culture soviétique, cité minière septentrionale située au 78e parallèle perdue dans l’archipel norvégien du Spitzberg et qui fut autrefois, à l’âge d’or du socialisme soviétique, l’emblème d’une organisation humaine construite autour du travail. Aujourd’hui, abandonnée, elle est synonyme d’une irréfragable destruction dont la •cause est avant tout celle d’un déclin économique, la faillite d’un modèle culturel. Campo Santo est une proposition musicale de Jérôme Combier, une proposition scénique et vidéo de Pierre Nouvel.

À la fois installation et concert, Campo Santo nous invite à questionner les ruines de nos sociétés et l’usure du temps, à partir pour le Grand Nord et à parcourir cette cité oubliée dans laquelle Jérôme Combier et Pierre Nouvel ont passé plusieurs jours pour collecter images et sons. Campo Santo est aussi une histoire de fantômes, cette déambulation s’attache à l’histoire d’hommes et de femmes qui ont habité cette ville du Spitzberg, qui y ont travaillé, vécu, et ont laissé là, les traces de leur existence.

« C’est par l’espace que tout se passe, y compris les souvenirs, et les morts, et le temps. C’est pourquoi il importe de l’arpenter carte en main. Si une épiphanie est possible, elle est spatiale et non temporelle. Elle ne peut être atteinte que si l’on se •rend dans des endroits précis, •si l’on consacre énormément de temps à observer, si• on se laisse habiter par ces lieux dans lesquel personne d’autre ne se rend. » Gwenaëlle Aubry, Le Page blanc, in Face à Sebald, éditions Inculte, collection Monographie, Paris, novembre 2011

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Le Centquatre (104)
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Spectacle terminé depuis le jeudi 8 juin 2017

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