Cancan Circus

Des rencontres à la croisée de l'Histoire et des légendes parisiennes
Un hommage à Toulouse-Lautrec
Note d'intention

• Des rencontres à la croisée de l'Histoire et des légendes parisiennes

Dans son chapiteau, quelque part entre 1885 et aujourd’hui, Chahu-Lao, créature chimérique, suspendue à sa corde, nous transporte dans l’univers de Cancan Circus. Des hommes et des femmes. Des créatures étranges, des animaux imprévisibles. Qui piétinent le sol à la recherche de leur destin. Et qui vont prendre vie devant vos yeux, pour raconter leurs destins magiques…

Celui d’une jeune blanchisseuse qui veut monter sur les planches et d’un clerc de notaire aux talents insoupçonnés, qui ensemble, fileront aux étoiles sous les célèbres noms de « La Goulue et Valentin le désossé ».

Celui d’une jeune femme, ancienne trapéziste victime d’une chute, devenue modèle, et d’un peintre hors norme. Le peintre s’appelle Lautrec, la jeune femme deviendra Suzanne Valadon.

Sur un rythme trépidant les situations et les quiproquos comiques vont s’enchaîner, avec le concours d’autres personnages : Carmen, la jeune prostituée, surnommée « la fine mouche »; Sylvie, la fille du notaire, promise à Valentin et Yvette Guilbert, la chanteuse « en vert» qui enchantera tout le monde.

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• Un hommage à Toulouse-Lautrec

Cancan Circus est un travail de création pluridisciplinaire qui rapproche le théâtre, la musique, la danse, le cirque et le chant. La scénographie cherche les moyens possibles de recréer un espace scénique inspiré du cirque. La forme est narrative et l’histoire est inspirée du Paris entre 1885 et 1895, de la vie d’artistes novateurs de l’époque, de l’arrivée de nouvelles technologies émergentes et des travaux du peintre Toulouse-Lautrec.

Le rapprochement entre le travail de Toulouse-Lautrec et le cirque est à la base du projet. Ses recherches sur la plastique de ses oeuvres et la scénographie, d’un nouveau genre à son époque, m’ont inspiré tout naturellement à concevoir Cancan Circus et à imaginer ce lieu intemporel où se passe l’action. J’ai orienté mes recherches sur les travaux de Toulouse Lautrec concernant le jeu théâtral et la caricature - souvent proche du clown.

Il était un habitué des pistes de cirque et, malgré son handicap, il participait de temps en temps à des numéros acrobatiques. Il se voit également sous l’angle d’un clown, c’est très présent sur certains de ses autoportraits. Le travail de Lautrec expérimente aussi l’intemporalité et l’imaginaire. Le théâtre et le chapiteau sont pour lui des lieux de rêves.

Un regard est posé à travers les personnages féminins de Cancan Circus (la Goulue, Suzanne Valadon, parmi d’autres), sur l’émancipation de la femme à cette époque ou sur la contestation d’une vie bourgeoise dans la recherche du bonheur.

Les musiques sont des compositions originales de Remi Boudal, son travail de recherche se situe dans le domaine de l’életro-acoustique lié à des sons expérimentaux impliquant des structures musicales et des instruments utilisés à l’époque. Tous les éléments de Cancan Circus sont des créations originales, inédites, à l’exception d’une adaptation d’une chanson interprétée à l’origine par Yvette Guilbert et d’un court texte de Toulouse Lautrec.

Claire Hazel

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• Note d'intention

Cancan Circus est une troupe polyvalente qui propose des spectacles pluridisciplinaires et indisciplinés. Inviter au sourire, faire réfléchir, faire redécouvrir ou tout simplement partager avec l’autre quelques moments de bonheur.

Nous sommes des artistes aux techniques variées, venus de cultures et d’univers différents. Dans cette création, la danse ( contemporaine, de rue ou populaire ), le travail d’acteur, le chant et la création musicale sont mis en piste avec les disciplines dites circassiennes et l’écriture théâtrale est transposée pour un espace initialement conçu pour le cirque.

Cette comédie, nourrie de personnages hors normes, se veut pétillante, alliant l’innovation artistique et l’histoire de Paris. Dans la dynamique du rythme de la pièce, la musique, spécialement créée, apporte un nouveau souffle et donne le ton. Une musique en parfaite fusion avec l’écriture dramatique. Toutes les techniques scéniques sont utilisées pour donner vie à des personnages gourmands de vie et de poésie. Nous voulons faire interagir tous les publics, être le plus proche possible d’eux.

Les chorégraphies sont inspirées des cabarets de l’époque qui mêlent l’afro-contemporain, l’acrobatie, le mime et l'univers animalier. Des dialogues vifs restituent l’argot parisien de cette période, tout en le réinventant. Les compositions sont électro-acoustiques, avec la mise en musique de Comédie Anglaise, saynète écrite par Lautrec et publiée en 1894, que Paul Misraki a ensuite repris avec le titre de Tout va très bien Madame la Marquise, et l’adaptation d’une chanson interprétée à l’origine par Yvette Guilbert. Les costumes sont inspirés des toiles et des dessins de Toulouse-Lautrec, de son travail sur l’opposition entre le noir et les flashs de couleurs crues provoqués certainement par l’illumination des lampes à gaz, sur ses silhouettes parfois caricaturales et sur ses objets et créatures improbables.

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