Le travail chorégraphique de LEstampe cherche à interroger les racines des corps, leurs façons dexister, de se mouvoir et de surgir. Nathalie Pubellier pratique une danse élaborée sur le corps à létat pur utilisé comme de la matière en mouvement. Elle travaille lévénement dêtre dans le temps et lespace, interroge le senti, le perçu et lémouvant des corps ; une expression où recherche musicale et chorégraphique sculptent la matière de la danse.
Cet ensemble de pièces met en avant un univers où le langage des corps sépure des conventions scénographiques spectaculaires, et interroge le regard en puisant dans lécoute intime dune chorégraphie sensible et poétique.
Cette recherche la peu à peu amené à sortir des formes de représentations habituelles du corps pour sintéresser spécifiquement aux particularités physiques de ses danseurs, jusquà isoler chez chacun deux un langage singulier et troublant, tant la qualité gestuelle, lénergie et la prise despace nous ramènent à une perception animale et archaïque des corps.
Botia Macracantha. Losmose qui caractérise cette pièce résulte de la même curiosité des deux interprètes dans la recherche du mouvement. Poésie de labysse et du corps amphibie : quand lorganique passe tour à tour de lémergé à limmergé, de la vie aquatique à la vie terrestre, saccompagnant ainsi de modifications morphologiques. Botia Macracantha sonde les métamorphoses du corps et redécouvre lespace, faisant de linstant spectaculaire un lieu de mémoire archaïque.
Une touche de silence interroge lexpression interne des corps en sefforçant datteindre le langage chorégraphique jusque dans ses parcelles élémentaires, dans ses vibrations corpusculaires et dans ses phénomènes ondulatoires. Elle cherche à rompre avec les lignes et les formes des corps auxquelles nos sens sont habitués pour déconstruire ce qui est reconnu jusquà toucher cet instant du vide, "cette touche de silence" duquel le geste essentiel peut renaître. Cette pièce marque une étape dans la recherche de Nathalie Pubellier. Dans ce trio, la musique est au coeur du mouvement pour donner naissance à un univers rempli de poésie suggérant avec une infinie douceur un ailleurs quelle cherche à transmettre avec générosité.
Thétys, cest locéan primitif de la mythologie grecque et des sciences les plus modernes : limaginaire et lobservation rationnelle peuvent parfois se mettre daccord sur les origines de lhomme et nous rappeler quentre inconscient collectif et réalité contemporaine se trouve notre mémoire ancestrale.
Cest cette mémoire quinterroge Nathalie Pubellier et la Compagnie LEstampe, à travers une gestuelle de loriginel, celle du mouvement articulaire, musculaire et ligamentaire. Cest à partir de cette écoute que les corps tracent dans lespace une poétique du mouvement et tissent ce fil sensoriel et charnel entre les ondes corporelles et musicales.
Le travail chorégraphique de LEstampe cherche à interroger les racines des corps, leurs façons dexister, de se mouvoir et de surgir. Nathalie Pubellier pratique une danse élaborée sur le corps à létat pur utilisé comme de la matière en mouvement. Elle travaille lévénement dêtre dans le temps et lespace, interroge le senti, le perçu et lémouvant des corps ; une expression où recherche musicale et chorégraphique sculptent la matière de la danse.
Cet ensemble de pièces met en avant un univers où le langage des corps sépure des conventions scénographiques spectaculaires, et interroge le regard en puisant dans lécoute intime dune chorégraphie sensible et poétique.
Cette recherche la peu à peu amené à sortir des formes de représentations habituelles du corps pour sintéresser spécifiquement aux particularités physiques de ses danseurs, jusquà isoler chez chacun deux un langage singulier et troublant, tant la qualité gestuelle, lénergie et la prise despace nous ramènent à une perception animale et archaïque des corps.
Botia Macracantha. Losmose qui caractérise cette pièce résulte de la même curiosité des deux interprètes dans la recherche du mouvement. Poésie de labysse et du corps amphibie : quand lorganique passe tour à tour de lémergé à limmergé, de la vie aquatique à la vie terrestre, saccompagnant ainsi de modifications morphologiques. Botia Macracantha sonde les métamorphoses du corps et redécouvre lespace, faisant de linstant spectaculaire un lieu de mémoire archaïque.
Une touche de silence interroge lexpression interne des corps en sefforçant datteindre le langage chorégraphique jusque dans ses parcelles élémentaires, dans ses vibrations corpusculaires et dans ses phénomènes ondulatoires. Elle cherche à rompre avec les lignes et les formes des corps auxquelles nos sens sont habitués pour déconstruire ce qui est reconnu jusquà toucher cet instant du vide, "cette touche de silence" duquel le geste essentiel peut renaître. Cette pièce marque une étape dans la recherche de Nathalie Pubellier. Dans ce trio, la musique est au coeur du mouvement pour donner naissance à un univers rempli de poésie suggérant avec une infinie douceur un ailleurs quelle cherche à transmettre avec générosité.
Thétys, cest locéan primitif de la mythologie grecque et des sciences les plus modernes : limaginaire et lobservation rationnelle peuvent parfois se mettre daccord sur les origines de lhomme et nous rappeler quentre inconscient collectif et réalité contemporaine se trouve notre mémoire ancestrale.
Cest cette mémoire quinterroge Nathalie Pubellier et la Compagnie LEstampe, à travers une gestuelle de loriginel, celle du mouvement articulaire, musculaire et ligamentaire. Cest à partir de cette écoute que les corps tracent dans lespace une poétique du mouvement et tissent ce fil sensoriel et charnel entre les ondes corporelles et musicales.
Du 4 au 7 octobre : Botia Macracantha et Une touche de
silence
Du 11 au 14 octobre : Thetys
7, rue des Plâtrières 75020 Paris