En octobre 2014, Cecilia Bartoli présentait en première mondiale à Versailles son nouveau programme, St Petersburg, qualifié “d’envolées impériales” par la presse. Pour la toute première fois, Cecilia Bartoli explorait les trésors musicaux baroques de la Russie tsariste avec des œuvres provenant de la cour de trois tsarines du XVIIIème siècle : Anna, Élisabeth Ière et Catherine II la Grande. Grâce à des pièces écrites par des compositeurs italiens et allemands travaillant pour la cour de Russie, ce récital jette un jour nouveau sur une époque incroyable et d’une immense importance pour la Russie, qui a infléchi sa politique et sa culture vers l’Occident des Lumières.
Chanté surtout en italien, ce programme est aussi l’occasion d’entendre Cecilia Bartoli chanter en russe. Elle s’est elle-même chargée des recherches musicologiques, explorant les archives de la Bibliothèque Mariinski de Saint-Pétersbourg pour y découvrir de la musique oubliée depuis plus de 200 ans, qu’elle fait revivre avec les spécialistes du baroque Diego Fasolis et I Barocchisti.
Les compositeurs italiens Araia, Dall’Oglio, Manfredini, Madonis, ou l’allemand Raupach, appelés par la Cour de Russie en quête de musiques européennes, y produisirent des opéras en italien dont les partitions sont restées la propriété de la Cour : ils n’ont donc jamais été diffusés hors de Russie. Leur style très brillant typique de la fin du baroque italien, avec ses parties virtuoses et des mélodies prégnantes, fut également adapté à la langue russe pour écrire des opéras dans la langue nationale, comme le faisaient la plupart des cours nordiques à cette époque. Interprétés par les meilleurs chanteurs internationaux attirés en Russie, ces œuvres ainsi que d’autres issues de compositeurs français, formèrent le début de l’opéra russe dont l’autonomie devait éclore au début du XIXème siècle.
Cecilia Bartoli avait promis, après cette soirée éblouissante de 2014, de venir présenter l’intégralité du programme à l’Opéra Royal : cette fidélité conduit au concert de mai 2016, qui vient en quelque sorte clore la tournée St Petersburg là où elle avait commencée.
Comme à son habitude, Cecilia Bartoli y déploiera son arsenal de séduction musicale : une virtuosité à toute épreuve, un sens du drame incomparable, une émotion palpitante qui hypnotise son auditoire… pour la plus grande gloire de la musique des Tsars !
Antonio Vivaldi (1678-1741)
Ouverture en do majeur de Farnace (1727)
" Gelosia, tu già rendi l’alma mia“ – Air de Caio extrait d’ Ottone in Villa (1713)
“Sol da te, mio dolce amore” – Air de Ruggiero extrait d’ Orlando furioso (1727)
" Agitata da due venti " – Air de Costanza extrait de Griselda (1735)
Concerto Alla rustica en sol majeur pour cordes RV 151
" Gelido in ogni vena " – Air de Farnace extrait de Farnace (1727)
" Sventurata navicella " – Air de Leocasta extrait de Giustino (1724)
Hermann Raupach (1728-1778)
Marche extrait d’ Altsesta (1758)
Air d’Altesta extrait d’Altsesta (1758)
“O placido il mare” – Air de Laodice extrait de Siroe, re di Persia (1760)
Baldassare Galuppi (1706-1785)
Ouverture de Iphigenie en Tauride (1768)
Francesco Domenico Araia (1709- 1770)
" Pastor che a notte ombrosa“ – Air de Demetrio extrait de Seleuco (1744)
Johann Adolf Hasse (1699-1783)
Ouverture de La Clemenza di Tito (1727)
“Se mai senti spirarti sul volto” – Air de Sesto extrait de La Clemenza di Tito (1727)
" Vò disperato a morte” - Air de Sesto extrait de La Clemenza di Tito
Francesco Domenico Araia (1709- 1770)
Ouverture de Bellerofonte (1750)
Nicola Porpora (1686-1768)
" Nobil onda " – Air d’Adelaide extrait d’Adelaide (1723)
un spectacle magnifique ; une voix extraordinaire et une personnalité enjouée, espiègle... superbe virtuose. L'ensemble I Barocchisti dirigé par Diego Fasolis est très important dans la réussite du spectacle avec la finesse de son jeu, sa très grande cohésion, et ses solistes remarquables. La salle a vibrée, explosée à certains moments.... un grand moment.
Cher certes... mais un récital de trés grande qualité avec une Mezzo Soprano de classe internationale, accompagnée de ce fabuleux orchestre des "Barocchisti". Une soirée inoubliable !
vraiment très cher...
un spectacle magnifique ; une voix extraordinaire et une personnalité enjouée, espiègle... superbe virtuose. L'ensemble I Barocchisti dirigé par Diego Fasolis est très important dans la réussite du spectacle avec la finesse de son jeu, sa très grande cohésion, et ses solistes remarquables. La salle a vibrée, explosée à certains moments.... un grand moment.
Cher certes... mais un récital de trés grande qualité avec une Mezzo Soprano de classe internationale, accompagnée de ce fabuleux orchestre des "Barocchisti". Une soirée inoubliable !
vraiment très cher...
15, avenue Montaigne 75008 Paris