Birgit Yew, et quelques musiciens et amis invités à la rejoindre, comme, JB Mondoloni (percussion irlandaise, 1er prix au Bodhran Contest en Irlande).
Le répertoire de Birgit Yew témoigne de l’universalité de la musique et renvoie à une origine commune à toutes les cultures. Une question s’impose : quel lien pourrait-il exister entre la culture celte et la culture mongole ? Cela nous renvoie aux ancêtres des Celtes… à l’époque des Scythes. Une musique de voyage dans le pays du rêve éveillé, sur la trace des ancêtres de l’Europe, un hymne à la Nature et un appel au respect, ancienne et actuelle à la fois, voire prophétesse, une musique du bien-être.
Partant d’une gigue de Bach, Birgit Yew nous amène successivement aux origines de cette danse, les airs traditionnels gaëliques irlandais et écossais. En passant par les chants traditionnels bretons du Barzaz Breiz, on arrive à une danse irlandaise nous rappelant des airs mongoles. Le tout parsemé de ses propres compositions, les témoins du temps présent. Des textes poétiques et philosophiques nous guident et nourrissent notre imagination.
Tantôt à l’archet qui devient souffle de la flûte, de la cornemuse, du didgeridoo ou de la baleine, tantôt en pinçant les cordes de sa "harpe de violoncelle", elle fait oublier le violoncelle. Ses cordes vocales se confondent avec celles de l’instrument. Grâce à ses harmonies, rythmes, mélodies et timbres d’une grande richesse cette musique a son propre langage qui rend les mots souvent inutiles. Habitée d’une grande créativité, Birgit arrange ces musiques ancestrales d'une manière contemporaine, à la fois sensuelle et spirituelle, sauvage et raffinée. Ainsi ressurgit l’Insaisissable représenté dans la tradition celte comme « l’Autre Monde ».
5, passage de Thionville 75019 Paris