En 1919, des Japonaises embarquent pour une longue traversée vers San Francisco où les attendent des hommes à qui elles sont mariées par procuration et dont elles ne connaissent qu’une seule chose : une photographie. Arrivées aux États-Unis, la confrontation entre l’American dream et la réalité sera douloureuse...
En 1919, des Japonaises embarquent pour une longue traversée vers San Francisco où les attendent des hommes à qui elles sont mariées par procuration et dont elles ne connaissent qu’une seule chose : une photographie. Arrivées aux États-Unis, la confrontation entre l’American dream et la réalité sera douloureuse...
Deux comédiennes prêtent leur voix et leur corps aux témoignages de ces femmes déracinées. Elles n’incarnent pas. Elles sont passeuses. Elles suggèrent et nous laissent aller à la rencontre de ces fragments de vie. La parole émerge du roman de Julie Otsuka. Le livre, à la fois objet scénique et fil conducteur, accompagne les comédiennes. Elles le quittent et y reviennent. Il est l’objet de la lecture, la trace laissée par le passé.
Deux valises sur le plateau symbolisent différents espaces : elles sont couchettes sur le bateau, coffres à trésors, autel, lieux des souvenirs enfouis... Le livre, des réminiscences de chants, des valises, et le public est invité à partir pour une longue traversée.
Prix fémina étranger 2012.
« Deux comédiennes, qui nous font passer une soirée de rêve ! Un très beau spectacle (…) Je recommande - sans réserve - cette pièce, elle le mérite ! Bravo à Corinne Chichereau, pour cette éblouissante traduction, et à Delphine Augereau, pour la valeur de son travail. » Anne Révanne, Sorties à Paris
« Sur la scène, avec seulement deux valises, qui symbolisent aussi bien le voyage que les rêves évanouis, les voix se chevauchent avec douceur pour dire la misère, la résignation comme les colères, les espoirs.(…) Ces femmes «invisibles » ne peuvent être oubliées. » L'Humanité
« D’après le magnifique livre de l’Américaine Julie Otsuka,nous est proposée un pur bijou de poésie dramatique teintée de touches humoristiques et d’autodérision. (…) Delphine Augereau met en scène avec une force pleine de délicatesse ce récit incandescent. » Holybuzz
« Sous la houlette de Delphine Augereau, Sandrine Briard et Béatrice Vincent, grâce à leur belle complicité, parviennent à révéler l'extrême délicatesse, la touchante pudeur et l'humour pointilliste qui façonnent cette cohorte de destins brisés. » Télérama TT
« Deux actrices dans un cadre minimaliste nous font entendre les voix de milliers de jeunes femmes japonaises exilées aux États-Unis entre les deux guerres mondiales, vierges pour la plupart (…) Il y a beaucoup de délicatesse et de force dans cette très belle réalisation de Delphine Augereau. » Mid&Plus
« Deux comédiennes inspirées, Sandrine Briard et Béatrice Vincent, prêtent leur voix et leur corps à ces femmes déracinées et finalement invisibilisées dans une mise en scène minimaliste, adaptée au sujet, de Delphine Augereau. » L'Histoire
« La mise en scène délicate laisse toute sa place au récit. Sandrine Briard et Béatrice Vincent ne sont que deux mais elles s'expriment à la première personne du pluriel, un "nous" qui les rassemble toutes. » Spectacles Sélection
Texte intéressant mais interprétation des deux comédiennes hélas pas assez crédible, incarné car trop récitatif. L'une d'elle était parfois un peu hésitante… quel dommage ! Nous étions deux et nous ne sommes pas du tout rentrées dans cette histoire pourtant digne du plus grand intérêt.
Pour 1 Notes
Texte intéressant mais interprétation des deux comédiennes hélas pas assez crédible, incarné car trop récitatif. L'une d'elle était parfois un peu hésitante… quel dommage ! Nous étions deux et nous ne sommes pas du tout rentrées dans cette histoire pourtant digne du plus grand intérêt.
6, rue Pierre-au-Lard 75004 Paris