Chlore / Froissements de nuits

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Chlore de Karin Serres
Aïda et Rocco, l’une sourde, l’autre aveugle, deux adolescents ont été « oubliés » à la piscine. Etre oublié, n’est-ce pas l’angoisse fondamentale de chacun de nous ? L’un guidant l’autre, l’autre guidant l’une, ils retrouveront le chemin du retour.

Froissements de nuits de Dominique Paquet
Le dialogue de Aïda et Rocco se poursuit au cœur d’une nuit qui dure peut-être toute une vie. Quand s’absentent les sons, quand s’aveuglent les images, reste le toucher des mots, ceux des secrets et des rêveries jamais dits. Sous les étoiles, Aïda et Rocco réinventent avec leurs yeux absents, leurs oreilles lointaines, la tendre proximité du monde.

Les deux pièces s’inscrivent dans la continuité l’une de l’autre. Nous découvrons Aïda et Rocco, deux jeunes adolescents, à la piscine où ils ont été « oubliés » par leurs classes. On les retrouve ensuite sur le chemin de la maison. Nous suivons leur parcours, leur escapade. Ils parleront, se découvrant l’un à l’autre, l’une sourde, l’autre aveugle. La route les mène symboliquement vers une formidable connaissance et compréhension de l’autre, avec une appréhension des mondes de la cécité et de la surdité. Nous retrouvons Monica Companys et Bruno Netter, deux comédiens du Malade Imaginaire. Ce chemin initiatique conduira les spectateurs, avec drôlerie et émotion, vers un apprentissage des différences. Une belle leçon d’humanité sans complaisance ni pathos. 

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• La presse

« La personnalité de la comédienne parvient à nous faire glisser vers un véritable fragment de discours amoureux, doux et amer, révolté et tendre… » Libération

« Aïda et Rocco, oubliés par les voyants et entendants dans les couloirs d’une piscine, ne retrouvent pas seulement un chemin, ils réinventent par le rêve et la parole un monde parfait, le nôtre, celui que nous négligeons. La qualité est particulièrement évidente ici puisqu’il s’agit d’un travail sur le son et sur l’image, leur présence et leur absence. » Le Figaro

« C’est sensible, drôle, émouvant. Ce chemin initiatique nous conduit de l’apprentissage des différences à l’amour de l’autre. Belle leçon d’humanité qui nous permet d’appréhender cécité et surdité sans complaisance ni pathos. » Actualité des religions

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