Chocolat Piment

4 nominations aux Molières 2007 ! "Meilleur Comédien Second Rôle" Jacques Marchand, "Meilleur Spectacle du Théâtre privé", "Meilleur metteur en scène" Agnès Boury et José Paul, "Meilleur auteur francophone vivant" Christine Reverho.

• Une fête d'anniversaire particulière

Cet immense gâteau d’anniversaire, chocolat piment, Paul s’en serait bien passé. Comme il se serait bien passé de fêter cet anniversaire, si ses deux filles, affublées de son gendre, ne s’étaient mis en quatre pour tout organiser. On ne choisit pas sa famille mais choisit-on bien ses amours ?

Stéphanie sa fille aînée, la quarantaine, éternelle célibataire, court d’échecs en échecs dans sa vie affective. Caroline, sa sœur cadette croit l’avoir réussie avec Franck son mari, qui n’a d’yeux que pour sa carrière. Quant à Paul, leur père, veuf depuis longtemps, ne s’était jusque-là jamais vraiment posé la question… Mais, les cadeaux comme les surprises peuvent s’avérer parfois bien embarrassants…

Si aux feux violents du piment, on préfère la douceur du chocolat. Parfois on se trompe, comme on se trompe d’histoire d’amour. Au bout du compte, le piment peut se révéler bien doux et le chocolat devenir bien amer…

Christine Reverho

• Comédie de mœurs réjouissante

Chocolat Piment s’inscrit dans la grande tradition de la comédie de mœurs où l’auteur s’amuse d’une situation quotidienne afin de mieux l’exacerber en inoculant avec subtilité et ironie une succession de révélations plus inattendues les unes que les autres.

A travers la résolution de ces secrets et confidences, Christine Reverho permet à ses personnages de finir par s’émanciper, se transcender et surtout de mettre à nu ce qui est caché au plus profond d’eux-mêmes.

Mais outre une étude de caractères finement observée, un sens aigu du rebondissement et une modernité de ton tout à fait jubilatoire, la comédie de Christine Reverho a la réjouissante particularité de s’achever sur un coup de théâtre aussi savoureux que surprenant, aussi chocolaté que pimenté !

José Paul

• La production

Au début il y trois comédiens José Paul, Gérard Loussine et Marc Fayet qui créent leur société de production théâtrale qu’ils baptisent J’habite au 21 avec pour objectif de maîtriser leurs projets de bout en bout.

Un petit jeu sans conséquence co-produit avec le Théâtre La Bruyère est leur première tentative et leur premier succès : 5 Molières à la clé et 470 représentations. Suivent trois autres pièces au succès tout aussi éclatant L’Amour est enfant de Salaud (Molière du spectacle privé), Jacques a dit (4 nominations) et La Sainte Catherine (Molière de l’auteur).

Alors bien entendu ils ne prétendent pas détenir la recette de la réussite mais tous leurs projets ont la même exigence : trouver une comédie qui ait un vrai ton, qui ait du sens et servie par une distribution irréprochable. Grâce à cette démarche, ils ont réussi à fidéliser un public qui reconnaît maintenant leur patte et contribuent à faire en sorte que la vraie vedette soit toujours le spectacle.

Chocolat Piment est construit sous le même mode et il est le cinquième spectacle de la société J’habite au 21 et le deuxième co-produit avec le Théâtre La Bruyère.

• La presse

"Grâce à une mise en scène cousue main, les acteurs restituent les fêlures de leurs personnages. Avec naturel et sensibilité. Et surtout une tendre ironie." Télérama

"Un décor d’Édouard Laug simple mais efficace : on s’y croirait, dans cette cuisine installée dans une véranda. Une distribution homogène où Anne Loiret se distingue, mais où tous sont à leur place, Lysiane Meis, Éric Savin, Jacques Marchand, Christine Reverho. Des metteurs en scène José Paul et Agnès Boury qui portent sur la pièce un regard amical. Tels sont les ingrédients de cette recette sympathique." Marion Thébaud, Figaroscope, 31 janvier 2007

"La soirée est bien tricotée. Dans leur mise en scène, José Paul et Agnès Boury font preuve d'une précision feutrée : tout arrive en tapinois. Jacques Marchand interprète le père dans une grande palette de nuances bourrues. Lysiane Meis et Anne Loiret jouent les soeurs dans un jeu habilement opposé. Eric Savin campe joliment le cadre un peu mesquin. C'est un beau portrait de gens qui ressemblent à nos voisins, et peut-être à nous-mêmes." Gilles Costaz, Les Echos

"Auteur d’une comédie au rythme parfaitement maîtrisé, Christine Reverho a un vrai talent pour faire d’une simple tranche de vie un bijou d’humour et d’émotion, relevé par des dialogues ciselés et des réparties particulièrement savoureuses. (...) Le spectateur rit, verse une larme et sort heureux de cet instant de vie familial, drôle et piquant." M.M & J.C, Le magazine info, 3 mars 2007