Elle : « Je crois que je t’aime plus... »
Lui : « T’as quelqu’un ?! »
Non, elle n'a personne. Elle ne l’aime plus, tout simplement. Mais elle ne sait pas pourquoi. Le temps d’une soirée, ils vont voir défiler leur vie de couple. Dans un jeu ridicule, souvent absurde, parfois violent, ils vont s’étudier, s’insulter, se toucher, partir, revenir, se comprendre enfin et se perdre l’instant d’après. Comment s’aimer comme au premier jour dans ce monde qui court plus vite que nos sentiments ? Pourquoi on s’aime, pourquoi on ne s’aime plus ? Mais surtout, comment faire pour s’aimer dans une société où l’individualisme règne en roi et où l’épanouissement personnel est devenu le Graal ?
Un Adam et Eve d’aujourd’hui, elle féministe et italienne, lui ambitieux et paumé dans les méandres du quotidien, mais toujours « un couple ». Une grande scène d’explication, une enquête sur les pourquoi qui va tourner à la comédie, l’histoire d’un amour, un vrai, où l’on se fait mal pour se faire du bien. Ils vont nous faire rire, puis pleurer, puis rire encore, eux qui sont si loin de nous, mais tellement proches.
Cio amore est une comédie sentimentale, il convient donc de la mettre en scène de la façon la plus simple possible. Le décor sera sobre, certainement constitué d’un lit central, tel un espace de désir, de trahison et d’ébats, éclairé par une lumière efficace. Une fenêtre placée côté cour nous apportera un espace de fuite ainsi qu’une certaine ouverture sur les événements de l’extérieur.
J’envisage une direction d’acteurs réaliste, sans fioritures car il s’agit de raconter une histoire d’amour avec tous les aléas qu’elle suscite. Le but est de mettre en scène une comédie humaine. Il est donc important que les comédiens Serena Reinaldi et Christophe Alévêque nous livrent un jeu truffé de contradictions, d’aveux, de silences, de mauvaise foi, de sincérité, de cruauté et de tendresse. Il ne s’agit pas de chercher le rire à tout prix (il viendra de lui-même avec le réalisme de l’interprétation) mais de raconter une histoire de couple qui se débat dans un monde inévitablement moderne, qui pollue les sentiments ancestraux. Le but est que le public ressorte du spectacle en ayant envie d’aimer à nouveau.
Philippe Sohier
j ai adore je trouve les acteurs tres juste on rencontre 1 christophe dans 1 autre registe mais il reste quand meme aleveque le decor signe jipece est magnifique riche et simple a la fois longue vie a cette piece
j ai adore je trouve les acteurs tres juste on rencontre 1 christophe dans 1 autre registe mais il reste quand meme aleveque le decor signe jipece est magnifique riche et simple a la fois longue vie a cette piece
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