Un concert où les femmes seront reines avec la jeune chef lituanienne qui, à tout juste 29 ans, a pris la direction musicale de l’Orchestre de Birmingham, succédant notamment à des chefs de la trempe de Simon Rattle et Andris Nelsons, et la virtuose chinoise du clavier Yuja Wang.
Ne vous fiez pas à sa silhouette de poupée en porcelaine et son goût assumé pour les robes fourreaux et les talons aiguilles, car Yuja Wang est une surdouée dotée d’une technique des plus solides et d’une énergie débordante. Outre une même patrie et un professeur (l’américain Gary Graffman), Yuja Wang et Lang Lang sont du même feu : une technique prodigieuse et un engagement décomplexé.
Elle sait tout faire : concert, récital, musique de chambre (les Parisiens en ont eu plusieurs démonstrations ces dernières saisons) et aborde chacune de ses apparitions au clavier avec la même fougue. Ce soir, elle a choisi le plus populaire des cinq concertos pour piano de Prokofiev où le musicien y a combiné lyrisme et âpre modernité.
Ravel : Le Tombeau de Couperin
Prokofiev : Concerto pour piano n° 5 op. 55
Brahms : Symphonie n° 2 op. 73
15, avenue Montaigne 75008 Paris