La traditionnelle venue du City of Birmingham et de sa cheffe Mirga Gražinytė-Tyla.
La saison dernière, Mirga Gražinytė-Tylanous avait fait voyager entre Janáček (Petite renarde rusée) et des pages emblématiques de Tchaïkovski et Stravinsky. Cette saison, la voici presque entièrement consacrée à Schumann avec son unique concerto pour violon et sa Première symphonie. Au soir de sa vie, en 1853, Schumann écrit en onze jours seulement son unique concerto pour violon. Après une tentative de suicide quelques semaines plus tard, il est interné dans un asile où il s’éteint trois ans plus tard. L’œuvre s’ouvre sur un premier mouvement qui épouse les formes d’une sonate vigoureuse, toute en contraste avec un second mouvement empreint de lyrisme enchaînant sans transition avec un troisième et dernier mouvement au rythme puissant de polonaise et parsemé de défis techniques pour son interprète. Douze ans plus tôt en 1841, un an après son mariage avec Clara Wieck et la naissance de sa première fille et dans un tout autre esprit, Schumann compose sa Première symphonie. Le genre de la symphonique intimidait le jeune musicien, confronté comme tant de ses contemporains à l’ombre gigantesque de Beethoven. Si l’on considère souvent cette Première symphonie comme une aurore orchestrale dans le corpus de Schumann, elle n’en dégage pas moins une certaine forme de plénitude et de belle maîtrise.
Au programme :
Weinberg Sinfonietta n° 1
Schumann Concerto pour piano op. 54
Symphonie n° 1 op. 38 « Le Printemps »
15, avenue Montaigne 75008 Paris