Compagnie XY - Il n'est pas encore minuit

Tout public à partir de 6 ans.

• Les rapports de l’individu au groupe

La compagnie XY a la particularité de concevoir la création au collectif. Aussi avec Le Grand C, les 17 acrobates avaient trouvé un langage commun sur lequel se baser. Une fois le porté étudié sous toutes ses formes, la compagnie souhaite s’affirmer avec Il n’est pas encore minuit…. D’abord par le nombre, car en invitant 5 nouveaux porteurs et voltigeurs, ils parviennent à aller plus haut, et en même temps à occuper tout le plateau, pour offrir ainsi une multiplicité de détails. Au cours de la dernière tournée, qui s’est avérée intense, la confiance s’est installée entre les artistes, ce qui permet une expression plus fluide des idées créatrices.

Ainsi la compagnie XY a-t-elle introduit de nouveaux agrès comme la bascule coréenne pour donner libre court à l’expérimentation ; mais aussi l’invention de planches sauteuses, carrés de bois, pour envisager une autre manière de voltiger.

Une fois de plus, la compagnie sort des sentiers battus, et emmène le public au cœur d’une fête pour examiner les rapports de l’individu au groupe : la solidarité comme force mais aussi les faiblesses. Avec Il n’est pas encore minuit…, l’envie de danser sur le lindy hop devient irrépressible. Cette danse dérivée du swing à la mode dans les années 20 à Harlem donne aussi l’occasion au corps de se relâcher le temps d’une improvisation entre deux sauts périlleux. Spectaculaire, poétique et humain à la fois.

Création collective.
Collaborations artistiques : Loïc Touzé, Valentin Mussou, David Gubitsch
Collaboration acrobatique : Nordine Allal
Intervenants lindy-hop : Aude Guiffes et Philippe Mencia

• La compagnie

Créée en 2005 par le duo acrobatique d’Abdel Senhadji et de Mahmoud Louertani, la compagnie XY est une compagnie lilloise qui s’inscrit dans l’univers de la portée acrobatique et dans une démarche collective. Quatre ans après son premier spectacle Laissez-Porter, la compagnie de cirque contemporain est passée à La Villette en 2009 pour représenter Le Grand C, chorégraphiée par le danseur Loïc Touzé.

Aujourd’hui formée de 22 circassiens, la troupe poursuit son processus de création basé à la fois sur le concret à savoir le travail physique en groupe, et sur l’abstrait lié au sens de l’œuvre.