Véritable homme protée (à la fois claveciniste, pianofortiste, organiste, chef de chœurs et d’orchestre), Rinaldo Alessandrini, malgré un apprentissage musical relativement tardif n’en n’est pas moins devenu une sommité dans le domaine de la musique ancienne et baroque. Il fonde dès 1984 le Concerto Italiano, qui s’impose rapidement dans les Madrigaux de Monteverdi. Le brio et la débauche de vie et de couleurs de cet ensemble de référence éclatent également dans Vivaldi et Bach.
Ses membres, qui sont autant de solistes, animent d’une présence intense les concertos du « prêtre roux », si familiers et si changeants à la fois. Ce programme aux airs de fête se termine avec le charme mélodique et la magnificence du très apprécié 5e Brandebourgeois de Bach, qu’on peut légitimement envisager, en raison notamment de l’impressionnante cadence du premier mouvement, comme le premier concerto pour clavecin de l’histoire.
Au programme
Vivaldi : Concerto pour cordes RV 156, Concerto pour cordes RV 160, Concerto pour flûte traversière RV 440, Concerto pour cordes RV 121
Bach : Sinfonia extraite de la cantate Non sa che sia dolore BWV 209, Concerto Brandebourgeois n° 5 BWV 1050
15, avenue Montaigne 75008 Paris