Louis-Noël Bestion de Camboulas sur les traces de Bach.
Le point commun entre l’illustre Jean-Sébastien Bach et le jeune Louis-Noël Bestion de Camboulas ? Les deux passent pour des cracks du clavier. À l’orgue, où le Cantor de Leipzig excellait comme aucun autre de ses contemporains, et à la tête de l’Ensemble Les Surprises cofondé avec la gambiste Juliette Guignard, le Lyonnais herborise dans les pages avec orchestre, études bien tempérées et autres chorals de son illustre aîné. Virtuosité diabolique pour musique éventuellement sacrée. Même le premier mouvement du Concerto BWV 1052 nous ramène au Très Haut : « il nous faut passer par bien des tribulations pour entrer dans le royaume de Dieu », chante la cantate BWV 146 que le morceau ouvrait à l’origine. Tout un programme.
Bach Concerto pour clavier et cordes n° 5 BWV 1056
« Nun komm, der Heiden Heiland », choral BWV 659
Prélude et fugue BWV 849, extrait du Livre I du Clavier bien tempéré
Böhm « Vater unser im Himmelreich », choral varié
Concerto BWV 1052, d’après la Cantate Wir müssen durch viel Trübsal BWV 146
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