Fazıl Say s’empare des Variations Goldberg, sommet incontesté dans l'immense production de Bach.
« Originaire d’Ankara, où les premiers géants du piano qu’il entendit avaient pour nom Oscar Peterson, Keith Jarrett et Chick Corea, Fazıl Say étudia ensuite à Düsseldorf avec David Levine, qui l’auditionna sur les conseils du compositeur Aribert Riemann – « il faut que tu l’entendes, il joue comme un diable ». Dire si le virtuose n’éprouve aucun problème à faire le grand écart entre « classique » et d’autres genres, y compris dans ses propres compositions. De la musique dans tous les cas, rétorque-t-il à ceux qui veulent le cantonner à ce qu’ils jugent sérieux. Ce matin, il s’empare des Variations Goldberg, œuvre incontournable s’il en est, dont la richesse de formes, d’harmonies et de rythmes lui semble destinée...
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