La pièce
Compagnie Voignier-Bertagnol
A partir de 5 ans. Ecrire sur le devenir de cette pièce est un rien périlleux, voire ineffable. Contes et légendes d’un petit rien parle de ce que nous ne voyons pas de ce dont nous n’avons rien à faire. Rigoureux dans l’écriture, rythmes endiablés, sorte de danse de saint Guy, un petit rien c’est un accroc dans un pantalon, un lacet qui craque, un petit rien c’est un animal, le lémurien. Qui a dit que le paresseux ne faisait rien, il bouge lentement, il prend son temps c’est tout. L’espace d’un petit rien de temps pour rien au monde. Comme si de rien n’était. Notre chorégraphie n’est rien moins que ce qu’on veut qu’elle soit. Un rien l’habille. Un rien les amuse. Un rien la froisse. Un rien nous bouscule hors de la verticale. Un rien nous bascule dans l’espace. Et si nous dansions, un rien mon Léon...
Laurence Bertagnol et Francis Voignier se sont rencontrés en 1995 lors de La Visite , pièce d’ouverture du Festival Danse au Cœur de Chartres, et c’est ensemble qu’ils signent depuis chacune de leurs pièces.
Ils créent en résidence à Nevers Les carnets de l’ange ; à Sarcelles Paris d’Eau-Ville pour La Parade du Festival Paris Quartiers d’été sous la direction de Jean-Claude Penchenat en 1997 ; Formentera (quatuor ludique et poétique) en 1998 ; puis ils assurent la coordination artistique de La Parade pour le Théâtre des Arts à Cergy Pontoise en mai 1998, les Clefs du bonheur pour l’événement de l’ADIAM 95 en juillet.
En 1999/2000, la compagnie prépare à Sannois Contes et légendes d’un petit rien et un projet de résidence sur trois ans, autour de la création chorégraphique.
En 2001, elle y prépare Quelque chose d’elle et lui (création janvier 2002).
A l’été 2002 le projet Le canapé rouge : Danse, Roller et Vidéo… prendra forme entre Sannois et Villiers le Bel.
Parallèlement à son travail de recherche et de diffusion, la compagnie mène un travail spécifique autour de « la danse à l’école » depuis 1994.
16, rue Georgette Agutte 75018 Paris