Pendant toute sa vie Groucho Marx n'a cessé de répondre au courrier qu'il recevait, soit lui-même, à la main, et n'hésitant pas à écrire des lettres de plusieurs pages, soit avec une secrétaire, qu'il installait généralement sur ses genoux. Et s'il écrivait si volontiers, c'était sans doute parce que ces lettres lui permettaient, en toute liberté, d'exprimer son humour dévastateur, son goût des absurdités épatantes, son plaisir à choquer ou à surprendre.
Cette correspondance a été réunie il y a un certain nombre d'années. Grand fan de Groucho, je l'avais lue à l'époque. Le souvenir de ces lettres ne m'a jamais quitté. Elles sont adressées aux Warner Brothers, à des critiques, des amis, une petite nièce, une revue de jardinage, son fils, un éditeur, etc. Elles sont toutes extrêmement drôles, ou bien terriblement désabusées, mais avec une santé magnifique.
Lorsque le Festival de la Correspondance de Grignan m'a proposé de participer à l'édition 2007 des lectures de juillet, en me précisant que le thème choisi, cette année, était le cinéma, j'ai entrevu aussitôt la possibilité de réaliser mon rêve : faire lire les lettres de Groucho. Projet qui a été aussitôt adopté. J'en ai parlé illico à Jean Pierre Marielle, qui a bondi de joie, me disant qu'il vouait depuis toujours une admiration sans bornes à Groucho Marx. Je l'ignorais, car nous n'en avons jamais parlé ensemble, mais, de la part de Jean Pierre, je trouvais cela parfaitement cohérent, et j'étais heureux de nous nous découvrir une passion commune de plus.
C'est comme cela qu'est née cette lecture. Je me suis plongé dans cette correspondance, j'ai trié, organisé, coupé. J'ai opté pour la chronologie, la première lettre datant de 1930, la dernière de septembre 1965 (Groucho Marx est né en octobre 1890, mort en août 1977). Et j'ai demandé à Pierre Vernier, ami fidèle de Jean Pierre, de personnifier les divers correspondants de Groucho, ce qu'il a accepté avec enthousiasme.
Il y a souvent, dans les correspondances publiées, une forme d'indiscrétion qui, personnellement, me met mal à l'aise. Après tout, nous y lisons des lettres qui ne nous sont pas destinées. Au moins ici, avec Groucho Marx, nous sommes tranquilles, car on peut convenir aisément que ce serait un crime de ne pas publier des lettres aussi singulières. Point de gêne ni d'embarras, donc, juste du plaisir à écouter ce qu'écrivait un type qui ne pouvait s'empêcher d'être drôle.
Patrice Leconte
Traduction de Claude Portail. Adaptation et mise en lecture de Patrice Leconte.
Avec le trio Grouchy Trio (Jazz) : Youen Cadiou et Julien Pontvianne sous la direction de Pierre-François Dufour à la batterie.
Je me suis demandé si je n'aurais pas mieux fait d'acheter le bouquin. Marielle bafouillant son texte, un Pierre Vernier qui fait ce qu'il peut, pas de mise en scene .Tout cela donne une lecture un peu pesante, accompagné d'un trio jazz très très moyen . Les textes de Groucho Marx sont heureusement la pour empêcher tout cela de sombrer totalement. Bref pas le top
Textes très drôles et vraiment plaisants à entendre. Oui, Groucho avais vraiment le sens de l'umour et la science des jeux de mots. Mais quelle décéption du côté des acteurs: ils lisent les lettres sur un cahier. Le jeu d'acteur est très pauvre, quasi inexistant. Jen-Pierre Marielle semble mal à l’aise : il voudrais jouer, mais à les yeux rivés sur le texte ce qui le fait bafouiller plus d'une fois. Il s'agit d'une lecture me direz-vous... oui mais ce projet à tellement plus de potentiel. On s’ennuierait presque et seul l'exceptionnel humour de Groucho et le trio de Jazz tient éveillé. Dommage...
Je me suis demandé si je n'aurais pas mieux fait d'acheter le bouquin. Marielle bafouillant son texte, un Pierre Vernier qui fait ce qu'il peut, pas de mise en scene .Tout cela donne une lecture un peu pesante, accompagné d'un trio jazz très très moyen . Les textes de Groucho Marx sont heureusement la pour empêcher tout cela de sombrer totalement. Bref pas le top
Textes très drôles et vraiment plaisants à entendre. Oui, Groucho avais vraiment le sens de l'umour et la science des jeux de mots. Mais quelle décéption du côté des acteurs: ils lisent les lettres sur un cahier. Le jeu d'acteur est très pauvre, quasi inexistant. Jen-Pierre Marielle semble mal à l’aise : il voudrais jouer, mais à les yeux rivés sur le texte ce qui le fait bafouiller plus d'une fois. Il s'agit d'une lecture me direz-vous... oui mais ce projet à tellement plus de potentiel. On s’ennuierait presque et seul l'exceptionnel humour de Groucho et le trio de Jazz tient éveillé. Dommage...
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