Daniel Mille accordéon, accordina, voix
Frédéric Deville violoncelle
Minino Garay percussions, voix
Jean-Christophe Maillard guitares, piano, voix
Gérard Tempia-Bonda violon
Christophe Wallemme contrebasse
Entre chien et loup, entre chansons fredonnées et jazz, l’accordéon chante, les musiciens aussi, complicité rare et envoûtante.
L’accordéon serait-il hors de saison ? Oui, s’est dit un jour Daniel Mille, né à Grenoble d’une maman danseuse et d’un papa batteur. C’est ainsi qu’à treize ans, deux ans après avoir tâté assez bien, ma foi, du piano à bretelles, il remisa l’engin au grenier. C’était sans compter avec les coups de foudre qui allaient le surprendre et lui coller des démangeaisons dans les doigts. Ce fut la révélation au concert de Claude Nougaro accompagné par Richard Galliano. Daniel Mille reprend son accordéon, monte à Paris, joue dans le métro pour gagner trois sous, jusqu’au jour où son copain Galliano lui propose de participer à ses côtés au spectacle de Barbara. « J’étais derrière le rideau, mais la sensation de la scène, la tension du public et la présence de Barbara m’ont pénétré jusqu’aux os. » Là, c’était le virus qui entrait dans le sang. Il étudie le jazz et peaufine son toucher, cabote de festival en festival avant de signer son premier disque. Depuis, le compositeur continue d’explorer les possibilités de son instrument en concert avec Baden Powel ou en accompagnant Jean Guidoni, Anne Sylvestre, Georges Moustaki, Jacques Higelin, Claude Nougaro. Salué par un Django d’or, il ne cesse de faire chanter son accordéon, ses mélodies suggèrent des jeux kaléidoscopiques où se répondent en miroitant, guitare, contrebasse, percussions, violon, violoncelle, voix. Entre chien et loup, lorsque la nuit s’avance, avec Daniel Mille et ses cinq musiciens, il fait bon se libérer, danser, rire et boire.
« Ici, c’est l’accordéon qui chante. Et sous les doigts de Daniel Mille, son chant tutoie les anges. » Télérama
« Le mélomane ne peut que saluer le travail d’illusionniste, les mélodies en trompe-l’œil, les harmonies coquines et les sonorités mutines qui projettent un jazz suggestif, impalpable, d’une beauté douloureuse. » Le Figaro
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