Dans la plaine, les baladins

Paris 13e
du 30 mai au 10 juin 2001

Dans la plaine, les baladins

Des baladins installent un cirque près d’un village, après la représentation ils disparaissent dans la nuit. Mais un lionceau chute d’une roulotte, il trouve refuge dans la maison de Clotilde…

A partir de 5 ans. Dans la plaine les baladins est une rêverie sur le cirque et la bohème : une histoire de saltimbanques, émaillée de poèmes d’Apollinaire.

« Notre travail marqué par l’art de l’ombre et la lanterne magique s’inscrit dans la tradition des cabarets du début du siècle et notamment celle du « Chat noir » qui mêlait poésie, musique et peinture dans le creuset alchimique de la scène. »

Comme sortis d’un tableau, un accordéoniste et une violoniste jouent une musique aux accents drôles et parfois mélancoliques ; tandis qu’un personnage plante le chapiteau du « plus petit cirque du monde ». Cet imagier burlesque anime des jouets qu’il détourne dans le faisceau d’une lanterne magique. Il raconte une histoire, dont on ne sait si c’est la sienne, se prenant à dire les poèmes de Guillaume, comme pour dépeindre le trouble de son âme. La silhouette des jouets se découpe en ombres dans des paysages projetés par une lanterne magique, nous racontant l’histoire d’un lionceau et d’une fillette : la romance de Guillaume et Clothilde.

L’histoire apparaît comme un texte écrit : elle est lue par le narrateur qui ouvre une livre ancien et s’adresse au public en lisant quelques passages très courts ou projetée sous la forme d’intertitres comme dans un film muet : « Des baladins installent un cirque près d’un village, après la représentation, ils disparaissent dans la nuit » ; « Un lionceau chute d’une roulotte et trouve refuge dans la maison de Clothilde »…

A la lisère du théâtre, Dans la plaine les baladins est la mise en scène d’un travail plastique inspiré du « Petit cirque » de Calder dans lequel la lumière est le matériau principal. L’image est construite sur un double plan : ombres et peintures projetées sur l’écran et objets, sculptures, appareils de projection disposés sur la scène. L’œil du spectateur est convié à une errance, une rêverie entre ces deux plans.

La musique est interprétée dans les conditions d’un concert accompagnant les images à la manière d’un film muet. Elle est jouée intégralement sans coupure ni altérations puisque les rares moments de texte sont dits entre les morceaux. Plus proche du cirque que du jazz, extrêmement vive et joyeuse avec des accents parfois mélancoliques, elle n’est pas sans rappeler la musique des films de Fellini. Violon et accordéon donnent une touche tzigane à l’œuvre avec des arrangements dont la vocation est de rester fidèles au texte de Chostakovitch.

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Informations pratiques

Théâtre Dunois

7, rue Louise Weiss 75013 Paris

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Théâtre Dunois
7, rue Louise Weiss 75013 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 10 juin 2001

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