De passage

Sous des airs de conte dramatique, tout en délicatesse, Stéphane Jaubertie signe un récit qui nous plonge entre réel et imaginaire, entre naïveté touchante et émotion sensible.
Un fils qui vit seul avec sa mère. Une mère transformée en mère courage lorsque son enfant frôle la mort. Une pierre qui pousse dans la tête du petit et qui le conduira jusqu’au secret de ses origines… Sous des airs de conte dramatique, tout en délicatesse, Stéphane Jaubertie signe un récit qui nous plonge entre réel et imaginaire, entre naïveté touchante et émotion sensible. À partir de 9 ans.

Spectacle familial à partir de 9 ans.

  • Jusqu'au secret de ses origines

Un fils qui vit seul avec sa mère. Une mère transformée en mère courage lorsque son enfant frôle la mort. Une pierre qui pousse dans la tête du petit et qui le conduira jusqu’au secret de ses origines… Sous des airs de conte dramatique, tout en délicatesse, Stéphane Jaubertie signe un récit qui nous plonge entre réel et imaginaire, entre naïveté touchante et émotion sensible.

Tout en abordant des thèmes lourds comme le secret ou la parentalité, la poésie du texte et la subtilité de la mise en scène font de ce spectacle une vraie bouffée d’espoir, un élan vers la vie. « C’est ce que j’aime dans cette pièce, rien n’est sombre, tout est lumineux, fluorescent, éclatant de vitalité », explique Johanny Bert.

Attention, en raison d’un dispositif très spécial, le nombre de spectateurs sera limité : pour que nous soyons au plus proche du texte, il sera donné à chaque spectateur un casque audio, comme si le conteur lui susurrait l’histoire au creux de l’oreille.

  • La presse

« Une technique d’orfèvre au service d’un conte moderne. » Télérama

  • Les enfants sont les princes curieux de notre monde

« Pourquoi devrions-nous toujours raconter aux enfants des histoires gaies de lapins bleus qui dansent sur un air de polka ? Travailler pour le jeune public est un vrai choix.

C’est l’envie de raconter avec délicatesse, sensibilité et responsabilité la fragilité de notre monde, de ce monde qu’ils découvrent et semblent pourtant déjà connaitre bien mieux que nous. Pourquoi ne pas tenter de mettre des images sur l’invisible, des mots sur la peur qui parfois sommeille en eux ? Les enfants sont les princes curieux de notre monde, dévoreurs de découvertes multiples. L’obscurité aussi les intrigue, la tristesse aussi les attrape. Et le théâtre peut fonder en eux des sentiments nouveaux pour mieux affronter la réalité, ressentir la délicatesse et l’importance d’être vivant.

Dans les contes, on le sait, les histoires sont cruelles et mettent des mots sur les sujets que l’on n’ose prononcer entre adultes et enfants. Ils ont été écrits pour cela, pour faire peur à la vie, pour mieux affirmer d’être là, bien en vie face au monde. « Avoir peur dans le mensonge du théâtre » est une forme d’expérience éphémère à laquelle les adultes ont peut-être plus d’appréhension que les enfants mais laissons-les nous guider ! Je connaissais l’écriture de Stéphane Jaubertie mais pas ce texte que m’a fait découvrir Olivier Letellier, acteur-conteur et metteur en scène.

L’envie est née de travailler ensemble grâce à cette pièce. Avec beaucoup de délicatesse, Stéphane Jaubertie écrit De passage et aborde les sujets de la parentalité, du souvenir, du secret à travers le personnage du conteur, personnage passeur et confident. L’écriture est proche d’un théâtre-récit, un conte d’aujourd’hui. L’auteur rend le spectateur actif dans sa relation à l’imaginaire.

C’est ce que j’aime dans cette pièce. Rien n’est sombre, tout est lumineux, fluorescent, éclatant de vitalité. »

Johanny Bert

  • Extrait de la pièce

« Le conteur  :

Il faut que je te dise. Il n'y a que trois jours importants dans la vie d'un homme : Hier, aujourd'hui, et demain.

D'où tu es, si tu regardes bien, tu peux voir dans le noir. Tu peux voir l'enfant seul, dans son lit. Regarde. Tu verras qu'il ne dort pas. Il a les yeux ouverts, et dans ses yeux, il y a des images.

Ce soir, comme tous les soirs, sa mère est partie. En attendant son retour, il pense aux jolies choses, et le sommeil le prend. Au matin, elle est là, assise au bord de l'enfant. Et c'est un nouveau jour qu'elle apporte.

Mais ce soir, il ne dort pas. Il a des images. Tellement, qu'il se lève. Vois comme il se lève. Dis-toi qu'il va vers la lumière qui l'attend derrière la porte. Ouvre. Dans le couloir, personne. Que lui et la lumière.

Un couloir, c'est fait pour être traversé. Alors il le traverse. Au mur, il y a les photos. Les souvenirs, l'enfant passe devant sans les regarder. Sauf celui du bout. Son préféré.

On voit une femme, les mains sur son ventre rond. Elle a les yeux pleins de promesses. C'est sa mère, qui bientôt va donner la vie. C'est un souvenir dont il ne se souvient pas, mais il sait que c'est le temps du bonheur, encadré au mur. Voilà déjà la porte d'entrée. On met ses chaussures, et par-dessus le pyjama, son manteau.

Nous voilà dehors. C'est la nuit. Il gèle à pierre fendre. On voit l'air entrer dans les narines de l'enfant, prendre les vaisseaux, descendre dans la poitrine, se fondre dans le sang jusqu'au coeur. Frissonne. Ferme son manteau d'abord, ferme la porte ensuite. Un instant, les fleurs de l'hiver lui viennent. Perce-neige, nivéole, primevère.

Il part. Regarde-le marcher, la nuit, vers l'hôpital où se trouve sa mère, à l'autre bout de la ville. Il n'y a que toi qui le vois. Pour les autres, c'est aussi la nuit, alors ils dorment. C'est seul qu'il traverse la nuit des autres. Aster, mimosa, véronique de Perse… neige, nivéole, primevère.

Il se dit que les fleurs, à peine on les nomme, que déjà elles s'effacent. »

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Informations pratiques

Théâtre Jean Arp

22, rue Paul Vaillant-Couturier 92140 Clamart

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Plan d’accès

Théâtre Jean Arp
22, rue Paul Vaillant-Couturier 92140 Clamart
Spectacle terminé depuis le vendredi 28 novembre 2014

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