Dikès est sans doute la plus belle découverte récente de la chanson française ! Cet algérien de 32 ans a parcouru l’Europe avant de se poser à Paris (Créteil) où il apprend le français dans une troupe de théâtre, découvre Brel et Brassens, se lance dans la chanson parce qu’il a des choses à raconter, ses révoltes, le temps de ses errances, ses rencontres.
Pour s’exprimer, il ne choisit pas le rap, ni le raï, il se fait funambule, clown, poète, conteur. Et comment ne pas penser, quand il dit la rue où il a vécu, les galères, les amours, les voyages réels ou artificiels, au Paris de Carné et de Prévert, Doisneau et Lemarque, au Paris populaire qui vivait déjà – aussi – aux accents arabo-andalous de Django Reinhardt.
Voilà donc un sacré bonhomme à la générosité à fleur de peau, de mots, de musiques. Un interprète magicien qui ravit le cœur, qui nous fait rire et nous attrape par l’émotion.
On aime cette filiation de Brel à Leprest, de l’art de la scène et de la clownerie à la Montand, à la manière de dire d’un Reggiani. Accompagné magnifiquement pas une formation acoustique, Dikès suit des chemins de traverse où se côtoient le blues, le flamenco, la musique tzigane. On ressort ravi par cette voix chaude et rocailleuse, ce chant pénétrant et rayonnant.
" Une voix, un répertoire, une présence hors du commun et qui rappellent – rien de moins – la magie Brel. Courez voir Dikès, vous pourriez bien ne pas vous en remettre. " Télérama
Place Jacques Brel 78505 Sartrouville