Din nou village se situe dans la campagne picarde dans les années 1930. Léontine et Augustine sont voisines. La première s’occupe de sa ferme, tandis que la seconde tient une auberge.
A l’ouverture de la pièce, on découvre Léontine, dans son intérieur. Modeste, son mari, courbe l’échine devant le caractère affirmé de cette «maîtresse femme». Après une banale dispute, Modeste laisse à Léontine et Augustine, un article de journal annonçant «l’émancipation de la femme picarde». Un malentendu va naître sur le mot «émancipé» plongeant les deux voisines dans la confusion, dont Modeste sera encore la victime.
Il trouvera tout de même refuge dans l’auberge d’Augustine où son ami Célestin l’attend pour jouer à l’écarté. Mais c’est une toute autre affaire qui occupera les esprits et troublera la quiétude du petit «cabaret». En effet, Augustine reçoit une lettre de sa cousine Hortensia. Cette dernière lui annonçe la fugue de sa fille, Marie, avec son amant et le vol de toutes ses économies.
La Comtesse Marie de Jachères, en panne d’automobile, se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment. Augustine, croyant tenir la fuyarde, va mettre sa réputation en jeu : il paraît qu’on ne la «berluse jamo» !
5, passage de Thionville 75019 Paris