Diogène « Atome » Ntarindwa - Carte d'identité

du 11 au 15 août 2009
1 heure

Diogène « Atome » Ntarindwa - Carte d'identité

Obsédé par la transmission de la parole enfouie, terrée sous des strates de mémoire douloureuse, le Rwandais Diogène Atome Ntarindwa choisit de se glisser dans les interstices du non-dit. Mieux, il délivre la gravité avec légèreté, se moque des travers des uns, stigmatise la bêtise des autres et relève avec superbe ce défi de faire rire sans une seconde gommer l'authenticité de sa destinée.
  • Une tragédie contée dans l'émotion du rire

Tour à tour, par la grimace d'un geste ou d'une intonation, Diogène Atome Ntarindwa devient le père ou le professeur de géographie, l'historien occidental ou le speaker de la radio burundaise, le vice-gouverneur belge ou Patrick son compagnon d'armes, ou bien encore le président de la république ou le réparateur de casseroles... autant de figures qui hantent son histoire, qui le conduisit du pays d'exil de ses parents, le Burundi où il est né, jusqu'au Rwanda où, adolescent, il partit combattre au sein de l'Armée Patriotique Rwandaise... Une histoire qui appartient à l'Histoire.

Obsédé par la transmission de la parole enfouie, terrée sous des strates de mémoire douloureuse, Diogène Atome Ntarindwa choisit de se glisser dans les anfractuosités du détail, dans les interstices du non-dit. Mieux, il délivre la gravité avec légèreté, se moque des travers des uns, stigmatise la bêtise des autres et relève avec superbe ce défi de faire rire sans une seconde gommer l'authenticité de sa destinée.

Une tragédie contée dans l'émotion du rire. Un rire chair de poule. Un rire à fleur de peau, à fleur de drame, à fleur de génocide. Un rire désarticulé, étrange, grimaçant, salutaire. Comme il y a les larmes de rire, Diogène Atome Ntarindwa suscite des rires de larmes.

  • La presse

Tel un caméléon, le comédien incarne les divers personnages, comme son père, son professeur d'histoire, ses instructeurs, ses camarades d'école puis d'armée, qui peuplent son récit. [...] C'est tour à tour drôle, émouvant, pathétique et réjouissant." Pariscope, Marie-Céline Nivière, août 2009

"L'énergie dépensée, les mots qui fusent comme des rafales de mitraillette, l'inventivité verbale et le caractère trempé de celui qui a vécu dans sa chair tout ce dont il parle font toute la force de ce spectacle."
L'Humanité, Marina Da Silva, juillet 2009

"Diogène Ntarindwa a su trouver une belle distance entre émotion et dérision, tragédie et comédie. Entre la petite histoire et la grande, la grimace de douleur et le rire salvateur." France Inter, Les coups de coeur de Mr Guy de Studio Théâtre, Juillet 2009

"… La générosité éruptive d’un homme qui livre ses tripes avec une énergie fiévreuse…" Le Soir, Novembre 2007

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Spectacle terminé depuis le samedi 15 août 2009

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