Textes et chansons du genre humain(es). A coups de gueule, à coups de cœur, avec larmes et bagages, fous rires, murmures et chansons, elles ont toutes les deux traversé le « pays-visages » de femmes avant de nous ramener ces cartes postales pour voix, contrebasse et violoncelle.
Elles font étape pour dire, chanter, jouer la vie à tous les temps, à tous les âges, des femmes de toutes les embellies et de toutes les tempêtes, qu’elles aient vingt ans, vingt ans à tout casser ou vingt ans bien tassés. Voici deux porteuses de paroles, une actrice et une musicienne qui dessinent leur féminin pluriel dans un rond de lumière.
Entre les témoignages à vif, les portraits couchés sur le papier, entre le halètement du quotidien et le contre-chant des poètes, elles se glissent doucement jusqu'à notre oreille. Elles prennent le temps de chuchoter les noms de quelques frangines d’échappées belles et de murmurer le nom des hommes qui ont écrit aux femmes, pour les femmes : ces « amis-aimants-humains », de Brassens à Vildrac, ont posté les plus belles lettres d’amour ou de rupture, lettres ouvertes à l’humanité.
Jeu : Eloïse Brunet
Contrebasse et violoncelle : Agnès Duvivier
Mise en scène : Paul Fructus
« Pas encore 30 ans et déjà plein de talent, le Picard de Sèvres ! Un peu à la manière de Mathieu Boggeart (son modèle ?), Monsieur Ya chante et joue une chanson à texte, respectueuse de ses ainés, certes, mais résolument focalisé sur l’avenir. Pas surprenant alors d’entendre l’artiste reprendre Brel et Brassens (Ces gens-là et Pauvre Martin) d’un côté, et de l’autre, parsemer ses morceaux de bidouillages électro et de guitares plus musclées (La demande et Monsieur Ya). Pour finir de vous convaincre du bien-fondé de sa démarche originale et décalée, l’auteur-compositeur-producteur vous convie sur scène… » TOC Juin/Juillet 2004
Chants, guitares, claviers : Monsieur Ya
Rue Gabriel Péry 02430 Gauchy