Son timbre de velours et son naturel irrésistible en font depuis une décennie une mezzo incontournable des grandes scènes lyriques à travers le monde. On l’a découverte ici toute jeune en Angelina dans la production de La Cenerentola signée Irina Brook. Depuis, la Lettone a fait du chemin, abordant désormais des rôles plus dramatiques, comme l’a prouvé sa récente Eboli de Don Carlos à Paris ou encore sa flamboyante Dalila aux côtés de Roberto Alagna au Metropolitan de New York. Mais cette artiste venue du froid n’a jamais caché ses affinités pour le répertoire ibérique qu’elle pratique volontiers en seconde partie de récital, comme ici pour ce programme qui mêle quelques-uns des grands airs italiens du XIXe siècle et des canciones et zarzuelas. Une soirée qui indéniablement invite au voyage.
Au programme
Verdi Luisa Miller, ouverture, « Nel giardin del bello », air extrait de Don Carlo
Puccini Manon Lescaut, Intermezzo
Cilea « Ecco, respiro appena... Io son l’umile ancella », air extrait d’Adriana Lecouvreur
Verdi La Forza del destino, ouverture, « O don fatale, o don crudel », air extrait de Don Carlo
- Entracte
Federico Chueca El Bateo, prélude
Grieg « T’estimo » (arrangement Langley)
Stanislao Gastaldon « Musica proibita » (arrangement Chichon)
Von Suppè Leitche Kavallerie, ouverture
Rosenta Mato / Castelao « Lela »
Carlos Gardel « El dia que me quieras »
Geronimo Giménez « La boda de Luis Alonso », Intermezzo
Pablo Sarozabal « No puede ser ! », La Tabernera del puerto
Avec le Deutsche Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz.
15, avenue Montaigne 75008 Paris