Ensemble Clément Janequin - "Une fête chez Rabelais"

Haute-contre : Dominique Visse, Ténor : Bruno Boterf, Barytons : Vincent Bouchot, François Fauché, Basse : Renaud Delaigue, Luth et orgue : Eric Bellocq

L’Ensemble Clément Janequin se consacre en priorité à la musique profane et sacrée de la Renaissance. Son inimitable interprétation de la chanson parisienne du XVIème siècle a fait découvrir au monde l’un des âges d’or de l’histoire de la musique française. 
Une fête chez Rabelais est un opéra imaginaire qui rassemble 25 chansons profanes du XVIème siècle. Haute-contre, ténor, barytons, basse, luth et orgue, les “Janequin” ont le mot frivole, la touche ironique et dans leur apparente respectabilité, ils sont irrésistibles.

Créé à Paris en 1978, l'Ensemble Clément Janequin se consacre en priorité à la musique profane et sacrée de la Renaissance, de Josquin à Monteverdi. Son inimitable interprétation de la chanson parisienne du XVIe siècle a fait redécouvrir un des âges d'or de l'histoire de la musique française, ses enregistrements : "Les Cris de Paris", "Le Chant des Oyseaulx", "Fricassée parisienne" et "La Chasse" chez Harmonia Mundi faisant figure de référence.
Accessibles à un large public, ces œuvres de "Janequin", "Sermisy", "Bertrand", "Costeley", "Lassus", "Le Jeune" etc... illustrent les contrastes dont la Renaissance est si friande : le lyrisme émouvant des chansons amoureuses et l'humour truculent des chansons rustiques inspirées des contes et farces populaires, bruits de la nature, de la rue ou de la guerre, un savant rapprochement entre l'art populaire et l'art savant.
L'Ensemble Clément Janequin fait de nombreuses tournées à l'étranger avec l'aide de l'AFAA, comme en automne 1995 au Canada et aux Etats-Unis et au Japon où, après avoir conquis le public japonais au cours d'un premier voyage en mars 1994, l'Ensemble y retourne en juillet l995 et en juin 1996; il est d'ailleurs d'ores et déjà réinvité, au Japon et aux Etats-Unis au printemps 1998.
Avec l'enregistrement des deux seules messes qui nous soient parvenues de Clément Janequin, "La Bataille" et l'inédite "Aveuglé Dieu" (Gramophone "Editor's choice" janvier 1996), l'Ensemble Clément Janequin débute une série de concerts et d'enregistrements de musique sacrée de la Renaissance: "messes" et "motets" de Claude Le Jeune (sortie début 1997), l'étonnante "Messe Et ecce terras motus" à 12 voix de Brumel en 1997, suivis d'œuvres de Moralès, Gombert, Dufay et Machaut. Dans le répertoire profane, l'Ensemble prépare les "Canciones" de Juan Vasquez et les "Ensaladas" de Mateo Flecha, "Rondeaux" et "Ballades" de Guillaume Dufay en 1997 et des madrigaux italiens de Nenna, de Rore, de Wert en 1998.
En octobre 2000, l’Ensemble Clément Janequin crée au Japon un nouveau spectacle, mis en scène par Jean-Louis Martinoty "Une Fête chez Rabelais", qui rassemble les meilleures œuvres profanes de son répertoire.