Fabio Biondi a réussi à insuffler au re-nouveau baroque une folie fantaisiste et une énergie furieuse, qui font des merveilles dans le répertoire italien ou français pour violon. Le voilà cette année dans un registre assez inhabituel dans les salles de concert. Car, si le public parisien connaît bien l’œuvre lyrique de Gluck, il a rarement l’occasion d’entendre sa musique de chambre. Il en est de même pour celle du tout jeune Mozart, comme ces Sonates en trio et Sonates d’église. Très courants à la période baroque, ces genres ont, à la période classique, un rôle de transition. Pour Gluck comme pour Mozart, ils sont aussi une manière de s’approprier la musique italienne, où le violon chantant est roi.
J. S.
Wolfgang Amadeus Mozart : Sonate d’église n° 1 en mi bémol majeur K 67, Sonate d’église n° 2 en si bémol majeur K. 68, Trio pour 2 violons & basse en si bémol Majeur K. 266
Christoph Willibald Gluck : Sonate en trio n° 3 WQ 53 pour 2 violons & continuo en la majeur, Sonate en trio n° 5 WQ 53 pour 2 violons & continuo en mi bémol majeur, Sonate en trio n° 2 WQ 53 pour 2 violons & continuo en sol mineur, Sonate en trio n° 6 WQ 53 pour 2 violons & continuo en fa majeur
Leopold Mozart : Frosch-Parthia en do majeur pour violon, violoncelle et basse continue
2, place du Châtelet 75004 Paris