Né en 1950 à Cannes, Richard Galliano commence à jouer de l'accordéon dès son plus jeune âge. Il a d'abord travaillé pour la chanson française (Nougaro, Barbara), puis s'est tourné vers le monde du jazz .

Haïssant tout d'abord le musette , c'est Astor Piazzola qui le pousse à renouveler le genre : Richard Galliano joue ainsi du musette à sa manière, adoptant face au musette l'attitude qu'avait adoptée Astor Piazzola face au tango. Dans les années 90, il devient le père du new musette.

En 1998, il crée son Concerto pour accordéon et cordes qu'il enregistre, après une grande tournée, avec l'orchestre de Toscane dans l'album Passatori.

Dans son aventure musicale, ses compagnons de route sont Hermeto Pascoal, Gismonti, Astor Piazzolla, Michel Portal, Aldo Romano, Chet Baker, Bireli Lagrene, Eddie Louiss … La liste est exhaustive, mais tous ont en commun cette même démarche artistique qui tend à désenclaver les genres, à fondre musique savante et musique populaire pour s'exprimer dans un langage musical authentique et original. On ne s'étonnera donc pas de cette nouvelle collaboration avec Thierry Caens.

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Le Concerto pour piano op 35 de Chostakovitch

Le Concerto pour piano op 35 est écrit pour orchestre à cordes avec une importante partie de trompette solo. L’œuvre comporte des citations en forme de plaisanterie dans lesquelles le compositeur nous met au défi de trouver les sources de sa musique : chanson de rue juive, référence à Beethoven ou à Haydn, auto-citation parodique. La valse quasi sentimentale du deuxième mouvement, avec ses allusions au monde du cinéma, forme un contraste avec les mouvements extrêmes où la musique bondit tumultueusement à travers un kaléidoscope sans cesse changeant de thèmes.

En 1934, Chostakovitch participe à une commission de jazz qui avait pour but de rehausser le niveau du jazz soviétique. Un concours fut organisé pour lequel Chostakovitch écrivit sa Suite pour orchestre de jazz n°1, qui reflète une exubérance et la décadence des années 20, suivie en 1938, de la 2de Suite pour orchestre de jazz, enracinée dans la Vienne de Johan Strauss et regarde en avant vers l’Armée Rouge.

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L'Orchestre de Massy

L’Orchestre de Massy a fêté ses 10 ans en 2000. Dix années qui auront vu l’Orchestre inscrire, près de 250 oeuvres à son répertoire, et enregistrer plus de 150 000 entrées au cours de 200 concerts. Toutes les salles de Massy se souviennent du nomadisme de l’Orchestre à ses débuts. Il sut trouver rapidement un réel public, justifiant les besoins d’équipement en salle de concert à Massy. Peu après sa construction, l’Opéra de Massy l’accueille naturellement en résidence. Le public élargi et fidélisé est le signe d’un succès qui tient à un principe simple : l’exigence artistique et l’ouverture au plus grand nombre.

Dominique Rouits, son directeur musical, a su s’entourer à cet effet de solistes prestigieux ( J. Takacs, R. Pasquier, M. Levinas, P. Fontanarosa, Th. Caens, G. Caussé, M. Beroff, P. Ibanez, M. Piquemal, S. Popov, G. Poulet, PL. Aimard, JCh. Benoit, H. Joulain, Ph. Duminy, Gh. Raphanel, R des Graviers). Dans le même temps, se glissent dans la programmation traditionnelle des collaborations étonnantes avec le monde choral, les bibliothèques, et d’autres lieux qui deviennent alors des terreaux de culture. L’Orchestre de Massy est un ensemble professionnel moderne. Accessible et exigeant, il a fait écrire à Jacques Doucelin dans le Figaro: " Souplesse, élan, musicalité constante, sens du style juste ne constituent pas les moindres qualités d’une phalange qui s’impose désormais dans le ciel francilien ".

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