Gelsomina

• Théâtre / cirque

Gelsomina, à la fin de son voyage, se réveille sur le bord d’une route, seule. Elle se souvient comment tout a commencé : l’arrivée de Zampano, le départ, les cirques, la route… Elle témoigne pour les laissés pour compte, les petites gens, les différences…

Librement adapté du film La Strada de Federico Fellini. Par la Cie Fahrenheit 451.

« Un grand texte, Gelsomina, librement adapté du film La Strada de Fellini. Une grande comédienne qui pour l’occasion à généreusement pénétré l’univers du cirque et des chapiteaux : Juliette Croizat. Dans un monologue époustouflant, aussi à l’aise dans la nudité du plateau, que sur le trapèze fixe ou à la corde. Un spectacle à ne pas manquer (…). Une mise en scène de Christophe Gauzeran, où tous les personnages de La Strada sont lumineusement incarnés. » Claire Baudéan, France Info, 27 septembre 2005

« Une grande beauté, de la poésie, de la tendresse et des sourires… On en redemande ! » TatouvuMag

« A saluer, la performance de la trapéziste et comédienne Juliette Croizat, qui nous entraîne dans son univers, entre candeur et tristesse... » Le Parisien

Plus qu’une adaptation, Gelsomina nous livre une véritable réécriture de l’œuvre de Fellini. Alors que dans le film le personnage est quasi-muet, c’est elle seule qui raconte l’histoire, faisant revivre les autres personnages par son imaginaire et recréant ainsi des scènes entières plus ou moins réelles, plus ou moins rêvées.

Gelsomina, jeune femme restée dans l’enfance, se retrouve vendue à un artiste de cirque itinérant. Fragile et généreuse, elle est confrontée à la vie de roulotte avec Zampano, homme brutal, qu’elle assiste dans ses numéros. De cirques en cirques, elle rencontrera le Fou, un funambule qui l’écoute et lui parle comme à quelqu’un d’important. C’est une rencontre qui la marquera à tout jamais mais l’errance continue avec Zampano qui semble ne lui accorder aucune importance. Elle tente en vain de nouer d’autres relations avec lui, de défaire son armure et de dévoiler l’humain qui est en lui mais il reste fermé et semble incapable de sentiments… jusqu’au drame final.

Gelsomina nous raconte l’histoire de ces gens sans importance laissés au bord de la route, ceux dont la vie ne semble compter pour rien, que l’on piétine, dont on se détourne sans voir que l’on passe à côté d’un être humain, d’une vie, d’un petit trésor. Sans jamais se plaindre, en faisant preuve d’une impressionnante force de vie, d’une volonté de voir le meilleur en tout, Gelsomina témoigne.

« Depuis plus de vingt ans de programmation (…), c’est la seconde fois seulement que je vois une salle entièrement pleine se lever d’un même élan et faire une ovation debout à une jeune comédienne, dès son premier salut.(…) Ce qui vient de se dérouler n’est pas une simple performance d’artiste, c’est la rencontre d’une comédienne avec trois personnages et un état de grâce permanent au service d’un texte tout aussi inspiré que son interprète. » Jean-Pierre André, Directeur du centre d’art et de culture de Meudon.