Un week-end pour s’immerger dans la sonorité profonde et chaude du violoncelle dans tous ses états, de Bach à la création la plus contemporaine.
Cinquième et dernier rendez-vous avec le jeune britannique Sheku Kanneh-Mason, révélé au monde entier lors d’un récent « royal wedding ». Sa famille est originaire de la Sierra Leone, mais lui et ses frères et sœurs, tous quasiment musiciens, sont nés et ont grandi à Londres. Formé à la Royal Academy of Music de Londres, très actif au sein de l’orchestre Chineke, la première formation ethnique noire en Europe, il est lauréat en 2016 du Prix du jeune musicien organisé par la BBC. Ses héros se nomment Jacqueline Du Pré, Rostropovitch et… Bob Marley, trois artistes auxquels il a d’ailleurs rendu hommage dans son récent disque publié chez Decca.
Pour cette première apparition en France, il est accompagné de sa sœur Isata au piano pour un programme où se mêlent grandes pages classiques (Beethoven, Rachmaninov) et terres plus lointaines comme le bref et très debussyste Grave de Lutosławski et la sonate opus 6 de l’américain Samuel Barber, une œuvre de jeunesse encore toute empreinte de romantisme mais dont certaines difficultés techniques préfigurent le concerto que Barber consacrera à l’instrument dix ans plus tard.
Au programme
Beethoven Sonate pour violoncelle et piano n° 4 op. 102 n° 1
Lutosławski Grave
Barber Sonate pour violoncelle et piano op. 6
Rachmaninov Sonate pour violoncelle et piano op. 19
15, avenue Montaigne 75008 Paris