Yves Mwamba a 12 ans lorsqu’il découvre le hip-hop à Kisangani (RDC), sur les décombres des guerres qui ont meurtri sa ville natale. Par la danse, la voix et le chant, le récit de son parcours nous emmène à la découverte des danses africaines urbaines et des dessous de la rumba congolaise.
Yves Mwamba a 12 ans lorsqu’il découvre le hip-hop à Kisangani (RDC), sur les décombres des guerres qui ont meurtri sa ville natale. Par la danse, la voix et le chant, le récit de son parcours nous emmène à la découverte des danses africaines urbaines et des dessous de la rumba congolaise. L’intime se dévoile à cru, soutenu par la légèreté d’une histoire de la danse vue depuis l'Afrique, sous forme de déclaration d’amour.
Le danseur et chorégraphe Yves Mwamba conte et danse son histoire, une histoire étroitement mêlée à celle de la danse hip-hop en Afrique et à celle de son pays, la République Démocratique du Congo. En Afrique, on ne se demande pas « pourquoi danse-t-on ? ». Cela va de soi ! Lorsqu’un nouveau clip sort, tout le monde en apprend les pas. La rumba congolaise - dont toutes les chansons sont dédiées à des hommes politiques, depuis l’époque du dictateur Mobutu - fait danser tout le continent africain.
Yves Mwamba a 12 ans lorsqu’au lendemain des guerres à Kisangani en 2000, il se met à la danse hip-hop avec ses amis pour se reconstruire une identité, s’inspirant des stars du hip-hop afro-américaines. Il crée le premier groupe de danse hip-hop à Kisangani, puis une association qui organise des battles dans toute la ville. À travers la danse, le chant, la musique et la voix, il nous conte l’histoire de toute une génération de jeunes danseurs de rue, les Mudjansa. Il danse sa danse hip-hop à lui, apprise sans cours ni conservatoires, et nous raconte l’évolution des danses urbaines au Congo, qui puisent leurs origines aussi bien dans les danses ancestrales que dans les danses de gangs.
Avec humour et légèreté, Yves Mwamba nous fait danser, chanter, et nous transporte dans un univers onirique peuplé d’ancêtres et de démons. Des États-Unis à Kisangani en passant par Paris, il nous invite à le suivre sur les traces du hip-hop avec « Hip-Hop Nakupenda » : « hip-hop, je t’aime », en Swahili.
94, rue Jean-Pierre Timbaud 75011 Paris