A Beaulieu. Charles Cré-Ange démonte notre vie de chien, l’explore en musiques (techno, tango…) et en images (vidéo…), faisant basculer ce cauchemar dans la fantaisie bien heureuse.
Ni dieu ni maître ? I wanna be your dog traite des dominations, plus ou moins conscientes, qui régissent en partie nos existences. Nous sommes tenus en laisse par des liens mystérieux tendus et tenus par nos pulsions ou nos passions sentimentales autant que par les médias.
Plongeant dans le mécanisme de la dépendance, les danseurs chaloupent de la liberté à l'angoisse, de la brutalité à l'humour, du concept au frisson. Cette chorégraphie soutenue par des images et une bande-son d’une grande tension, ruisselle de sensations nues, épurées. Charles Cré-Ange est un artificier du geste qui parvient à concilier, dans chaque mouvement, abstraction et sensualité.
L'espace uniformément blanc, dans lequel évoluent les danseurs, permet par le biais d'éclairages ou de videoprojections, de changer de décor en un instant. De découper des cases sur le sol dans lesquelles les danseurs évoluent, de passer d'un rouge intense à un gris bleu uniforme. Mainenant, pour ce qui est du spectacle, il m'a semblé plat. Car le rythme des musiques employées ("chemical", ...) est le même du début à la fin, ce qui rend la prestation des danseurs assez ennuyeuse. En ce qui concerne les séquences filmées, elles pourraient être intéressantes si l'humour absurde était poussé à son paroxysme. Au lieu de cela, on a l'impression de voir un sketche, filmé à la maison avec un caméscope standard. Caméscope aux images bleuâtres, qui ne permet pas d'admirer "les couleurs de ce formidable mur de tag" qui fait office de fond dans l'une de ces scènes filmées.
L'espace uniformément blanc, dans lequel évoluent les danseurs, permet par le biais d'éclairages ou de videoprojections, de changer de décor en un instant. De découper des cases sur le sol dans lesquelles les danseurs évoluent, de passer d'un rouge intense à un gris bleu uniforme. Mainenant, pour ce qui est du spectacle, il m'a semblé plat. Car le rythme des musiques employées ("chemical", ...) est le même du début à la fin, ce qui rend la prestation des danseurs assez ennuyeuse. En ce qui concerne les séquences filmées, elles pourraient être intéressantes si l'humour absurde était poussé à son paroxysme. Au lieu de cela, on a l'impression de voir un sketche, filmé à la maison avec un caméscope standard. Caméscope aux images bleuâtres, qui ne permet pas d'admirer "les couleurs de ce formidable mur de tag" qui fait office de fond dans l'une de ces scènes filmées.
1, place du Maréchal Leclerc 86000 Poitiers