J’aime pas la poésie

Paris 9e
du 9 octobre 2008 au 29 janvier 2009
1 heure

J’aime pas la poésie

Une tragi-comédie inclassable, qui relève le défi de mettre la poésie à portée de tous tout en invitant à un vertigineux voyage philosophique dans le coeur des hommes.

Une tragi/comédie inclassable
Oeuvres
Une brèche dans la poésie
L’argument
Dérision
La presse

  • Une tragi/comédie inclassable

Quand la relation d'un couple d'artistes déborde, de son cadre intime et modifie le bon déroulement de leur spectacle... Ruptures inattendues, déstabilisations humoristiques, pieds de nez aux conventions du théâtre et plongeons dans la sensualité la plus poétique composent cette tragi/comédie inclassable, qui relève le défi de mettre la poésie à portée de tous tout en invitant à un vertigineux voyage philosophique dans le coeur des hommes. Un voyage sinueux, caustique mais chaleureux dans le grand marécage des émois qui nous enflamment et parfois nous terrassent.

  • Oeuvres

Paroles du poète, René Daumal
Plutôt la vie, André Breton
Tu es plus belle que... , Blaise Cendrars
Madame rêve, Pierre Grillet
Union libre, André Breton
L’aveugle, plus que vêtue, R. de Obaldia
Conte de fée, Robert Desnos
Recette de femme, Vinicius de Moraes
L’inconstant, Constance-Marie Salm Dyck
La colombe de l’arche, Alphonse Allais
Mi-route, Robert Desnos
Je suis mort, René Daumal
Les difficultés essentielles, Jean Tardieu
Don de soi, René de Obaldia

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  • Une brèche dans la poésie

"Peut-on réellement être artiste sans désirer profondément échanger avec son public des émotions, des visions ou encore des concepts qui permettent d’avancer ensemble vers l’élaboration d’un monde meilleur ?

Rien n’est nouveau dans cette démarche. Mais une fois la création artistique offerte, ce qui fait la différence réside peut-être dans notre originalité si elle est authentique et notre perception si elle secoue la citadelle du conformisme. Quoi qu’il en soit, nous espérons que des traces subsisteront chez l’autre et que l’évolution sera.

A l’instar de tous les spectacles créés par la Compagnie des Saïs depuis 2003, J’aime pas la poésie ouvre une brèche dans le monde hermétique de la poésie en osant la mêler à l’humour et au quotidien. Je considère cette création comme ma participation à notre éveil de conscience d’Homme mystique, combattant et aimant. Un périple pour être enfin digne d’être en vie, tout en riant à pleines dents de nos tendres faiblesses." Mariane Zahar.

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  • L’argument

"Reconnecter la poésie à la vie, en utilisant les ressorts du théâtre et de la musique. Vieille entreprise, s’il en est, mais qui reste trop sporadique pour l’assimiler à un art jubilatoire et accessible à tous. Les personnalités étonnantes, antagonistes et complémentaires de Mariane Zahar et Olivier Schonfeld rendent ce rêve possible.

Il s’agit de créer des situations plus ou moins éloignées du texte, mais qui entendent en conserver l’aura tout en lui conférant un je-ne-sais-quoi de plus trivial et quotidien. Le détail qui fait que l’on se sent forcément concerné. Il s’agit encore de miser sur la relation hypothétique d’un couple en conflit amoureux, artistique, dont la passion menacerait de s’étioler au rythme des jours si, de concert, il ne continuait à battre l’horizon en quête d’une luciole.

S’abandonner à son humanité, pour le meilleur et pour le pire… Concilier le raffinement, la beauté de l’extraordinaire, à l’explosion des sens, la laideur des sentiments, la violence excessive de l’ordinaire et du bilan de vie. Mais garder une distance. Un rire omniprésent. Un humour tendre, cynique, absurde ou potache, jonglant à tâtons avec les degrés et les couleurs, pourvu qu’il nous permette de rester vivant." Delphine Jonas (présente aux prémices de la mise en scène).

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  • Dérision

"Réconcilier Poésie, Plaisir et Modernité : c’est à ce défi incroyable que se sont attelés Mariane et Olivier, et le succès est au rendez-vous ; on peut même dire qu’ils ont pulvérisé les records en la matière : bien que nous faisant évoluer à travers les univers plutôt sophistiqués de René de Obaldia, André Breton, Blaise Cendrars, Robert Desnos et Jean Cocteau (excusez du peu !), on ne sait plus à la fin du spectacle si on a passé la soirée avec Valérie Lemercier, Agnès Jaoui ou Sylvie Joly accompagnées au piano par Elton John, Duke Ellington ou Frédéric Chopin…

C’est que Mariane redonne corps et vie à ces mots à travers les multiples prismes de la vie quotidienne et de toutes les formes d’humour jovial, caustique, ironique, ou absurde qui la traversent, notamment en ce qui concerne les rapports hommes femmes. Loin de se draper dans la gravité et l’emphase qui la caractérisent (Attention : le poète parle !!!), la phrase poétique s’envole et revêt toutes les couleurs de l’émotion, Mariane multipliant les intonations et registres vocaux, parvenant, sur la même expression à nous faire adopter au même instant des points de vue contrastés voire contradictoires.

Alliant légèreté et profondeur, suscitant à la fois émotions et fous rires, Mariane et Olivier gagnent leur pari haut la main, et lorsque l’on doit se résigner à quitter la salle, on demande à tout prix d’avoir accès au texte du spectacle, si l’on a omis de consulter le programme (on ne remarque pas a priori qu’il s’agit de différents poèmes, on a l’impression d’un texte génial, à la fois simple et mystérieux…).

Mais au delà de la magie des mots, écoutez la musique d’Olivier, dont les phrases musicales épousent les moindres inflexions de la respiration de Mariane, dont les improvisations lumineuses nous font tourner la tête, et éclairent d’une aura chaleureuse et bienfaitrices les échappées imprévisibles de Mariane : écouter un nocturne de Chopin se transmuter en gnossienne de Satie et tourbillonner en Boogie endiablé… cela vaut en soit le déplacement !" E. Arbaretier, 30 septembre 2006.

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  • La presse

"ils nous ont fait rire, voyager et rêver avec des textes de Blaise Cendrars, André Breton, Robert Desnos, Alphonse Allais, René de Obaldia, et une dizaine d'autres auteurs." Le journal de Servon, 24 novembre 2007.

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Sélection d’avis du public

J'aime pas la poésie Le 19 octobre 2008 à 22h52

Dans ce Paris si particulier un voyage magnifique au coeur de l'amour vu par les poètes et des vers percutants déclamés par des artistes de grand talent. Un moment de pur bonheur, on rit, on pourrait presque pleurer, mais on ne peut rester indifférent. Touchant, vibrant et si près de nous, j'y retournerai avec grand plaisir

RE: RE: J’aime pas la poésie Le 19 octobre 2008 à 19h19

Bonsoir à tous, Je suis d'accord avec Kssandre, la pièce est très drôle et on n'y passe vraiment un bon moment. Je vous recommande aussi ce spectacle.

RE: J’aime pas la poésie Le 18 octobre 2008 à 20h05

Je recommande vivement ce spectacle. C'est très drôle, les comédiens sont excellents. Le lieu est très intime. On nous dit de la poésie mais dans un jeu d'autodérision qui font passer un moement très agréable. Je recommande vraiment cette pièce

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J'aime pas la poésie Le 19 octobre 2008 à 22h52

Dans ce Paris si particulier un voyage magnifique au coeur de l'amour vu par les poètes et des vers percutants déclamés par des artistes de grand talent. Un moment de pur bonheur, on rit, on pourrait presque pleurer, mais on ne peut rester indifférent. Touchant, vibrant et si près de nous, j'y retournerai avec grand plaisir

RE: RE: J’aime pas la poésie Le 19 octobre 2008 à 19h19

Bonsoir à tous, Je suis d'accord avec Kssandre, la pièce est très drôle et on n'y passe vraiment un bon moment. Je vous recommande aussi ce spectacle.

RE: J’aime pas la poésie Le 18 octobre 2008 à 20h05

Je recommande vivement ce spectacle. C'est très drôle, les comédiens sont excellents. Le lieu est très intime. On nous dit de la poésie mais dans un jeu d'autodérision qui font passer un moement très agréable. Je recommande vraiment cette pièce

Informations pratiques

Le Bout

6, rue Frochot 75009 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Lieu intimiste Pigalle Salle climatisée
  • Métro : Pigalle à 85 m
  • Bus : Pigalle à 100 m, Pigalle - Chaptal à 207 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Le Bout
6, rue Frochot 75009 Paris
Spectacle terminé depuis le jeudi 29 janvier 2009

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