1 immeuble, 3 femmes, 1 homme.
Un immeuble de plus de 30 étages où l'on se croise sans se connaître.
Trois femmes, trois générations : Helen, quinquagénaire épanouie, avocate célèbre et épouse fidèle, Yana, de quinze ans sa cadette, architecte et femme fatale, Iris, jeune étudiante adepte du bouddhisme.
Sans le savoir, ces trois femmes partagent deux choses : le même immeuble mais surtout le même homme !
Alors, quand elles l’apprennent, chacune se lance avec ses armes dans une bataille pour garder « son homme » et c’est par mail qu’elles joutent ; échanges caustiques, piquants, drôles où fusent des vérités sur le couple, la fidélité, l’amour, la séduction et l’âge. Les sentiments s’exacerbent. La haine côtoie la jalousie et la complicité.
Qui l’emportera ? Pénétrez dans l’immeuble... et vous verrez...
Traduit par Sacha Zilberfarb.
« Drôle, subtil, rythmé, pétillant, prenant, déroutant aussi, un peu... Chacune de ces femmes livre son point de vue, et toutes sont bouleversantes de sincérité. » BSC News
Jalousie en trois fax, devenue Jalousie en trois mails à l’ère du tout numérique où les yeux sont rivés sur les écrans de smartphone, rien d’étonnant. Mais, sur un plateau de théâtre, il fallait trouver le propos dramatique sans tomber dans l’écueil de la toile. Mettre en scène des mails peut surprendre.
Nous sommes parties d’un travail d’improvisation, pour trouver l’essence de chaque personnage et le dessiner ainsi au marqueur : l’épouse fidèle, la femme fatale et la femme-enfant.
Chacune représente un moment de vie, une étape amoureuse pour l’éternel absent de la pièce, cet homme dont elles s’affranchissent au profit d’une drogue douce : la jalousie !
L’homme est omniprésent mais on ne le verra jamais. Sa présence est palpable cependant, portée par la parole des comédiennes bien sûr mais aussi par la voix de Jean-Jacques Lala, chanteur lyrique qui a enregistré pour ce spectacle l’Air du catalogue de Don Giovanni de Mozart. Celui-ci rythme la pièce.
Il est question d’alchimie, d’équilibre entre les émotions de ces trois femmes qu’un même homme rapproche et sépare.
Elles se ressemblent et pourraient presque s’entendre. Elles sont rivales, s’affrontent par mails interposés et n’ont aucunement l’intention de céder. Elles sont surprenantes, inattendues et comme la plupart des femmes, imprévisibles.
C’est cette vie que j’ai souhaité restituer sur le plateau en donnant une liberté aux comédiennes au travers du cadre du mail et de son virtuel dont elles s’affranchissent progressivement.
La forme de cette correspondance et son immédiateté donne une dynamique à ce match où chacune n’hésite pas à monter à la volée et à smasher !
Aurélie Lesne
Les sujets abordés via le prisme choisi par l’auteure ont su vivement susciter mon intérêt. Au point d’avoir envi d’en parler / débattre avec des proches de la gente féminine. Après tout ces sujets sont au cœur de nos relations amoureuses. J’ai retiré une étoile pour la mise en scène. Bien que ce soit un parti pris j’ai eu beaucoup de mal avec le fait que les interactions entre les comédiennes soient toujours indirects. Elles se parlent par mails interposés et jouent donc en regardant le font de la salle. Ce qui m’a laissé sur ma faim, j’aurais aimé quelque chose de plus vivant, avec des interactions, pour voir plus de ces belles et talentueuses comédiennes.
Pour 1 Notes
Les sujets abordés via le prisme choisi par l’auteure ont su vivement susciter mon intérêt. Au point d’avoir envi d’en parler / débattre avec des proches de la gente féminine. Après tout ces sujets sont au cœur de nos relations amoureuses. J’ai retiré une étoile pour la mise en scène. Bien que ce soit un parti pris j’ai eu beaucoup de mal avec le fait que les interactions entre les comédiennes soient toujours indirects. Elles se parlent par mails interposés et jouent donc en regardant le font de la salle. Ce qui m’a laissé sur ma faim, j’aurais aimé quelque chose de plus vivant, avec des interactions, pour voir plus de ces belles et talentueuses comédiennes.
6, rue de la Folie Méricourt 75011 Paris