De par ses parents, du sang slave coule dans les veines du jeune prodige canadien Jan Lisiecki… et cela s’entend. Né en 1995, il affiche déjà avec insolence et brio une carrière internationale qui la conduit à jouer avec quelques-unes des plus prestigieuses phalanges symphoniques dans le monde (Philadelphie, Cleveland, San Francisco) et de publier plusieurs enregistrements remarqués chez Deutsche Grammophon.
Si on loue volontiers sa maturité en matière d’interprétation, on lui reconnaît également une affinité naturelle avec les répertoires abordés (Mozart, Chopin, Schumann en particulier) qui lui confèrent véritablement un talent hors normes. Une personnalité musicale affirmée fait qu’il joue déjà dans la cour des grands. Et s’il en fallait une preuve, Matthias Goerne, le maître incontesté du lied actuellement, l’a choisi pour l’accompagner lors son récital Beethoven ici-même le 7 mai prochain.
Au programme
Bach Capriccio BWV 992
Mendelssohn Mélodies sans paroles op. 67
Chopin Nocturnes op. 27
Beethoven Rondo a capriccio op. 129
Mendelssohn Rondo capriccioso op. 14
Rubinstein Valse-Caprice op. 118
Chopin Nocturnes op. 62
Mendelssohn Variations sérieuses op. 54
Chopin Ballade n° 4 op. 52
15, avenue Montaigne 75008 Paris