Comédie douce amère
Note de mise en scène
La presse
C’est l’hiver. Philippe a réuni ses amis pour fêter ses trente ans. Alors que la soirée s’achève, les derniers invités rangent la salle des fêtes et attendent de pouvoir rentrer chez eux. Ce huis clos inattendu autour d’un dernier café exacerbe les tensions, peut-être même les rancoeurs. Quelque chose plane… quelque chose qui n’est pas dit.
Une comédie douce amère où l’impossible fuite met chacun en face de l’autre et surtout de lui-même. On se retrouve dans chacun de ces personnages : “du sourire à l’émotion, les personnages du café nous ressemblent”(P.Estournel La Dépêche du Midi).
“Qui sont-ils, qui sommes-nous ? On se retrouve dans chacun de ces personnages, parce qu’on triche, parce qu’on s’accroche, parce qu’on fait semblant, parce qu’on aime et que peut-être un jour on n’aime plus, parce que la vie s’installe parfois à notre insu, parce qu’on finit par se convaincre soi-même sans pourtant jamais oublier tout à fait cet autre de nous-même. Parce qu’on a peur. Parce qu’on doute, qu’on se trompe ou qu’on regrette. Parce ce que la vie est ordinaire et qu’on n’en est jamais tout à fait sûr. Parce qu’au fond on se ressemble, on se retrouve dans ces personnages.
Dans le travail d’écriture, nous avons voulu ces personnages proches, donc imparfaits. Nous les avons voulu à l’inverse des héros, à l’inverse d’une pièce où les choses se dénouent car la vie ne se dénoue pas : elle continue. A Antoine qui soupire que « la vie continue », Martha répondra que « c’est précisément ce qu’on lui reproche » à cette vie. De continuer et de continuer encore…
Le huis clos permet mais aussi implique l’expression du raccourci, comme si l’enfermement avec l’autre auquel on ne peut plus physiquement échapper avait la vertu de se désenfermer de soi-même. Peut-être jamais totalement ? Irréductible solitude. Etre à l’autre est la condition nécessaire pour pouvoir prétendre à l’être soi. Plus que cela : l’être à l’autre, être devant l’autre, nous oblige toujours à dire quelque chose de soi. « Je parle parce que tu es là et c’est parce tu es là que tu me forces à parler ».
La pièce ne doit pas être « théâtralisée » mais devra fonctionner comme une parenthèse, une séquence de plusieurs vies tenues ensemble dans un espace temps contenu, comme une photo vivante. Ce qui pourrait changer ne change pas, parce qu’au fond la conscience de soi ne sert pas la vie, mais souvent la douleur. Et nous ne voulons pas souffrir. Et l’on peut bien, encore un jour, repousser jusqu’à demain ce qu’il faudrait savoir… ou comprendre ou faire ou finir.
C’est pourquoi, dans la mise en scène, il ne s’agira pas de rendre chacun des personnages appréhensibles, lisibles, transparents aux autres ; juste les approcher, les deviner dans ce qu’ils racontent et dans ce qu’ils oublient, dans ce qu’ils disent autant que dans ce qu’ils taisent. Nous les laisserons se croiser aux autres comme on se croise dans la vie en vrai et chaque comédien gardera le secret de sa propre partition. On ne sait pas tout et on ne dit pas tout : c’est dans cette réalité-là que s’inscrira la mise en scène.
Le parti pris est de postuler que la vie bascule, se fait ou se défait, non pas dans des grands moments, mais à petits pas qu’on fait ou qu’on ne fait pas, à petits mots qu’on dit ou qu’on ne dit pas. Souvent qu’on ne fait pas. Souvent qu’on ne dit pas.”
Nathalie Albar
"Une pièce tout en humour et en surprise, une perle de théâtre." L'Humanité
"Une comédie savoureuse! Les personnages du café nous ressemblent." La dépêche du midi
"Un miroir pertinent, intelligent et sensible de notre quotidien." au-Théâtre.com
"Un café à déguster comme une bonne surprise." Le Figaro Magazine, Jean-Luc Jeener, 11 juillet 2008
Effectivement...d'accord avec vous. Un bon trés bon moment d'intelligence pour rire et de rire avec intelligence. Jamais d'arrogance ou de suffisance dans les propos, jamais de rires faciles. Les personnages sont tous bien vus. Il nous semble les connaître. Une alternance tout en rythme de moments qui suivent le rythme ordinaire de la vie. Un travail précis, rigoureux et fin qui renforce le réalisme.
Comme l'a déjà dit Gatine, c'est une bonne comédie douce amère, j'ai vu cette pièce lors du Printemps du rire à Toulouse. On passe un agéable moment. Ce n'est pas le fou rire toutes les deux secondes comme les comédies dites de boulevard mais une pièce fraîche et qui pousse à réfléchir sur la vie, sa vie... très bien écrit et interprété. Mention spéciale à FLOFLO, encore Bravo.
Comédie douce amère est une formule bien trouvée: on rit de bon coeur en voyant vivre les personnages et en même temps on a plaisir a réflèchir sur la vie, le couple et ce qui compte le plus dans la vie: un vrai moment de bonheur!
Effectivement...d'accord avec vous. Un bon trés bon moment d'intelligence pour rire et de rire avec intelligence. Jamais d'arrogance ou de suffisance dans les propos, jamais de rires faciles. Les personnages sont tous bien vus. Il nous semble les connaître. Une alternance tout en rythme de moments qui suivent le rythme ordinaire de la vie. Un travail précis, rigoureux et fin qui renforce le réalisme.
Comme l'a déjà dit Gatine, c'est une bonne comédie douce amère, j'ai vu cette pièce lors du Printemps du rire à Toulouse. On passe un agéable moment. Ce n'est pas le fou rire toutes les deux secondes comme les comédies dites de boulevard mais une pièce fraîche et qui pousse à réfléchir sur la vie, sa vie... très bien écrit et interprété. Mention spéciale à FLOFLO, encore Bravo.
Comédie douce amère est une formule bien trouvée: on rit de bon coeur en voyant vivre les personnages et en même temps on a plaisir a réflèchir sur la vie, le couple et ce qui compte le plus dans la vie: un vrai moment de bonheur!
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