Qui êtes-vous Juliette Gréco ? Cette vertigineuse question se retrouve au cœur de la première pièce de théâtre coécrite par Mazarine et Léonie Pingeot, un étonnant spectacle musical et halluciné où apparaît une Gréco qui se dévoile et se dédouble.
Qui êtes-vous Juliette Gréco ? Cette vertigineuse question se retrouve au cœur de la première pièce de théâtre coécrite par Mazarine et Léonie Pingeot, un étonnant spectacle musical et halluciné où apparaît une Gréco qui se dévoile et se dédouble.
Incarnée par un homme et une femme, elle rejoue de façon éclatée les scènes et les refrains qui ont marqué sa vie. Deux voix pour questionner l’identité d’une icône. Les chansons de Brel, Prévert ou Gainsbourg surviennent et apportent tout à la fois l’élégance et la pudeur à l’itinéraire d’une artiste hors du commun.
Mais plus que tout, c’est sa liberté qui frappe. Une liberté dont l’écriture s’empare, alliant surréalisme et intimisme, violence et poésie, pour toucher au plus près la figure protéiforme de l’artiste.
Le parti pris d'écriture de ce spectacle est de scinder Juliette Gréco en deux rôles, l'un montrant la facette intellectuelle de Juliette Gréco (interprétée par Elsa Canovas), l'autre le reste de sa personnalité (interprété par un homme travesti en Jujube, Geoffroy Rondeau), les deux se partageant l'interprétation des chansons et étant sur le grill devant un "inquisiteur". Cette séparation d'une personne en deux enveloppes constitue une idée intéressante, de même que la reprise de passages d'interviews de Gréco. J'ai apprécié d'entendre des chansons du répertoire de Juliette Gréco, de retrouver Gaël Sall après son rôle dans Ahouvi, ainsi que l'interprétation troublante de Geoffroy Rondeau. Le rôle confié à Elsa Canovas est plus en retrait et c'est dommage car ce spectacle aurait gagné à une tension entre ces deux Grécos. Tous comptes faits, j'ai passé une très bonne soirée avec ce "Je suis Gréco".
Bien que le titre et le nom des autrices soit accrocheur, le spectacle est inintéressant. Le texte est pauvre, la mise en scène sinistre. Où est "la muse" de St Germain des Prés...Trop peu à travers des chansons qu'elle interprétait avec tant de respect pour les auteurs, à part Boris Vian...Rien de Léo Ferré, ni de Jacques Brel....Les 2 interprètes féminines s'en sortent, mais le comédien surjoue...Rentrons vite écouter nos vinyles !
Pour 2 Notes
Le parti pris d'écriture de ce spectacle est de scinder Juliette Gréco en deux rôles, l'un montrant la facette intellectuelle de Juliette Gréco (interprétée par Elsa Canovas), l'autre le reste de sa personnalité (interprété par un homme travesti en Jujube, Geoffroy Rondeau), les deux se partageant l'interprétation des chansons et étant sur le grill devant un "inquisiteur". Cette séparation d'une personne en deux enveloppes constitue une idée intéressante, de même que la reprise de passages d'interviews de Gréco. J'ai apprécié d'entendre des chansons du répertoire de Juliette Gréco, de retrouver Gaël Sall après son rôle dans Ahouvi, ainsi que l'interprétation troublante de Geoffroy Rondeau. Le rôle confié à Elsa Canovas est plus en retrait et c'est dommage car ce spectacle aurait gagné à une tension entre ces deux Grécos. Tous comptes faits, j'ai passé une très bonne soirée avec ce "Je suis Gréco".
Bien que le titre et le nom des autrices soit accrocheur, le spectacle est inintéressant. Le texte est pauvre, la mise en scène sinistre. Où est "la muse" de St Germain des Prés...Trop peu à travers des chansons qu'elle interprétait avec tant de respect pour les auteurs, à part Boris Vian...Rien de Léo Ferré, ni de Jacques Brel....Les 2 interprètes féminines s'en sortent, mais le comédien surjoue...Rentrons vite écouter nos vinyles !
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